Voir Venise et mourir.

 

Auteur : Craby.

Adresse : Craby@Marmotte.net

Genre : Jack et Sam / Aventure.

Saison : Le plus tard possible.

Résumé : Après un an de mariage Jack et Sam partent en lune de miel. Mais avez-vous déjà vu une lune de miel de deux héros se passer normalement ?

Spolier : Aucun, je crois.

 

© : Pas à moi, pas de sous et même si j’en avais je doute que la MGM veuille bien me vendre les droits de Stargate. Quoique, ne dit-on pas que tout s’achète ?

 

Note : Les phrases entre << et >> sont en italien dans le texte.

 

Remerciement : Un grand merci à Cae pour son soutien, ses conseils, son aide et son travail de correction.

Merci aussi à ceux qui m’ont envoyé un message d’encouragement. Et enfin, merci à vous de lire ce fic.

Bonne lecture.

 

 

---------------------

 

 

Précédemment dans Stargate SG-1 :

 

La Grande Évasion : Dans un futur proche, la Terre est sous le joug des Goa’ulds. Dans le but de modifier l’histoire, Rachel O’Neill remonte le temps.

 

Le Jour où le Futur rencontre son Passé : Rachel O’Neill arrive à notre époque et rencontre ses parents. Avec SG-1 elle modifiera les événements qui ont condamné la Terre. Malheureusement cela lui coûtera la vie.

 

Le Gouffre : Jack et Sam deviennent les hôtes des symbiotes Tok’Ra, Lamtash et Anis.

 

Miroir déformant : Le SG-C reçoit la visite de quatre voyageurs dimensionnels. Il s’avère très vite que leurs buts ne sont pas très louables. Ils seront mis en déroute par SG-1 et le Général Hammond.

 

Les Aléas du Quotidien : Pour vivre son amour au grand jour avec Jack, Sam quitte l’armée et reste attachée au projet comme scientifique. Un nouveau membre la remplace dans SG-1 : le Lieutenant Natalia Romanov, une Russe.

 

Timeslide : Un accident provoque un voyage dans le temps et tout SG-1 se retrouve à l’époque de la première mission sur Chulack. Ils doivent rentrer chez eux, sans créer de paradoxe temporel.

 

Le début de la fin : Le Sacrifice d’un Ange. Pour fuir une planète sur le point d’être détruite par une supernova, SG-1 utilise un vaisseau spatial. Bombardée par des radiations toute l’équipe risque la mort. Daniel se sacrifie pour amener l’appareil à bon port. Mourrant, il subit son Ascension.

 

Le début de la fin : Nexus : SG-1 se voit confronté un être mystérieux nommé Nexus, Doté de capacités surhumaines, il accuse Sam et Jack d’un crime mystérieux. Malgré leur évidente impuissance toute l’équipe décide d’affronter l’agresseur.

 

Le début de la fin : Ragnarok : Le combat qui oppose SG-1 et leurs alliés à Nexus tourne vite en faveur de ce dernier. Même Thor et Daniel, des-Ascensionné, sont impuissants. Nexus n’est autre que William O’Neill, fils d’un Jack et Sam d’une autre dimension, dont les actes ont causé la destruction de leur monde Une guerre psychologique oppose Jack et Sam à leur fils. Celui-ci reconnaît ses erreurs et essaye de les corriger. Résultat, il modifie la réalité.

 

Renaissance : Nexus a modifié la réalité pour la rendre "meilleure". Il faudra la résurrection de Rachel O’Neill pour que tout revienne à la normale.

 

Devine qui vient dîner ce soir ? : Un vaisseau Goa’uld s’écrase dans le sud de l’Angleterre. SG-1 doit s’allier aux forces militaires britanniques et françaises pour neutraliser le Goa’uld qui s’y trouve.

 

Trahison : La vérité éclate au SG-C : Janet Frasier n’est pas Janet. Elle a été remplacée par une extraterrestre polymorphe pour espionner la base pour les Goa’ulds. N’obéissant plus aux ordres, elle sera tuée par un espion Goa’uld au sein de la Tok’Ra.

 

Stargate Unlimited : Une race extra-terrestre réunit différents protagonistes venus d’époques diverses dont les Jack et Sam contemporains, pour les envoyer dans un voyage dans le temps et ainsi être les principaux artisans de la création de la Tok’Ra.

 

Conflit Familial : Un Asgard rebelle s’associe à un Goa’uld pour faire tomber SG-1 dans un piège.

 

Opération Lazare : SG-1 apprend que Miria, la femme de Daniel est toujours vivante et qu’elle est prisonnière du NID. L’équipe se lance dans une opération de sauvetage.

 

Mise au point : SG-1 libère le docteur Frasier. Après quelques explications entre tous les membres de la famille Jackson (Daniel, Janet, Miria et Cassandra), Janet quitte la base laissant son poste à celle qui l’avait remplacée : Miria.

 

Petit Voyage entre Amies : Suite à une expérience qui tourne mal, Natalia et Rachel se retrouvent propulsé dans une dimension parallèle au bord de la troisième guerre mondiale…

 

Vampires : SG-1 visite une planète dominée par des créatures s’assimilant au mythe terrien des vampires.

 

Et maintenant, la suite…

 

---------------------

 

 

Vol American Lines 212, New-York / Venise, via Londres et Paris :

 

 

Sam se frotta les yeux pour se réveiller.

 

 

Sam donna une tape à son mari…

 

 

---------------------

 

 

Aéroport en banlieue de Venise :

 

Jack et Sam regardaient les autres passagers de leur vol récupérer les uns après les autres leurs valises qui défilaient sur le tapis roulant qui se trouvait devant eux.

 

 

Pour toute réponse sa femme se contenta de bailler.

Le propriétaire de la dernière valise s’éloigna d’eux. Jack soupira.

 

 

 

---------------------

 

 

Accueil de l’aéroport :

 

 

L’homme en noir, lança un regard tout aussi sombre que son costume au docteur Carter.

 

 

-------------------

 

 

A quelques mètres de là :

 

Un mystérieux couple portait son attention sur les O’Neill et l’homme en noir.

 

 

A ce moment là, O’Neill tourna la tête de telle façon que l’homme put voir le visage du Colonel.

 

 

Il se retourna rapidement pour que Jack ne puisse pas le reconnaître.

 

 

 

---------------------

 

 

Au même moment, toujours dans l’aéroport et à quelques mètres des O’Neill :

 

Un homme sort son téléphone portable de la poche intérieure de sa veste. Il compose un numéro.

 

 

Son correspondant ayant raccroché, l’homme rangea son téléphone dans sa poche intérieure. A la place, il sortit un mouchoir et essuya les gouttes de sueur sur son front.

 

 

---------------------

 

 

Environ une paire d’heures plus tard. Dans un hôtel de Venise :

 

Le groom ouvrit la porte de la chambre et rentra en portant deux valises.

 

 

Le jeune porteur déposa les valises au pied d’une petite table ronde située au centre de la vaste pièce.

 

 

Ayant fini sont speech, le groom sembla attendre une réaction de la part du couple. Jack sortit son porte-feuille et donna un billet à l’Italien.

 

 

Le groom ferma la porte derrière lui en sortant.

Sam se laissa tomber sur l’immense lit.

 

 

Et Jack sortit.

Sam ouvrit sa valise. Elle était vraiment trop épuisée pour défaire entièrement ses bagages. Elle se contenta de sortir ses affaires de toilette et sa tenue de nuit qu’elle posa sur le lit. Elle se déshabilla et se dirigea vers la salle de bain qui était aussi vaste et luxueuse que la chambre à coucher. A la vue du jacuzzi, Sam sourit à la pensée des moments que Jack et elle passeraient dedans.

Sam rentra dans la douche, ferma la porte en verre trouble et alluma l’eau. Tout d’abord froide, ce qui la fit frissonner, l’eau se réchauffa rapidement ce qui eut pour effet de la détendre.

Mais alors que Sam se prélassait sous l’eau, la porte de la chambre, pourtant verrouillée, s’ouvrit et quelqu’un entra.

L’homme, vêtu d’une combinaison intégrale noire camouflant ses traits, s’approcha des valises du couple. Silencieusement il entreprit de les fouiller.

 

 

Visiblement, trop concentré sur ce qu’il faisait, le cambrioleur n’avait pas vu que Sam était sortie de sa douche. Surpris, il leva la tête et constata que la locataire des lieux se précipitait sur lui malgré le fait que sa tenue se résumait à une serviette enroulée autour d’elle.

Quelque peu déconcerté par la réaction de Sam, il fallait dire qu’il se serait plus attendu à ce qu’elle se mette à hurler ou bien qu’elle parte en courant, l’homme en noir voulut déguerpire à toutes jambes mais se cogna à la petite table circulaire qui trônait au centre de la chambre. Sam voulut profiter de la faiblesse de l’intrus pour l’attraper. Malheureusement, gênée par le fait qu’elle devait maintenir sa serviette autour d’elle avec une de ses mains, de crainte de finir en tenue d’Eve, Sam ne réussit pas à maintenir le semblant de prise qu’elle exerçait sur le bras gauche de l’homme. Elle tenta de resserrer sa prise en plantant ses ongles dans la chair de l’homme. Vraiment désireux de ne pas rester là, le cambrioleur, donna un coup sec en avant avec son bras maîtrisé. Sam lâcha prise, non pas sans labourer avec ses ongles, la chair de son adversaire.

L’homme en noir se précipita vers la porte de sortie et l’ouvrit tout aussi rapidement. A peine avait-il fait un pas qu’il rencontra un obstacle du nom de Jack O’Neill. Sous l’impact de la collision, les deux hommes s’étalèrent par terre, accompagné des barres chocolatées que le Colonel ramenait.

Alors que Jack essayait de comprendre ce qu’il venait de se passer, l’intrus se releva et partit en courant dans son couloir.

Jack vit sortir de la chambre, en grandes enjambées, sa femme, toujours avec la même tenue.

 

 

Le Colonel se releva très rapidement, ne laissa pas se finir la phrase de Sam et se lança à la poursuite de l’homme en noir. Ce dernier, bien qu’ayant de l’avance sur le Colonel, n’avait pas un symbiote Tok’Ra pour le booster. Jack aurait pu le rattraper, d’ailleurs il s’apprêtait à le faire quant le poursuivant rentra dans un ascenseur et écrasa un des boutons. Les doubles portes se refermèrent quelques instant avant que Jack n’arrive sur lui.

O’Neill jura. Il fit quelques pas en arrière pour regarder jusqu’où allait descendre l’ascenseur et constata qu’il ne semblait par être disposé à s’arrêter avant le rez-de-chaussée.

Jack soupira à l’idée de devoir descendre tous ces étages en courant.

 

 

---------------------

 

 

Chambre de Jack et Sam. Une heure plus tard :

 

 

La remarque de Jack fit sourire Sam.

Un des nombreux policiers qui s’affairaient dans la chambre s’approcha de l’inspecteur.

 

 

L’Inspecteur soupira.

 

 

Il se retourna vers Jack et Sam :

 

 

Pour ses hommes :

 

 

Pour Jack et Sam :

 

 

Tous les policiers sortirent de la chambre.

 

 

 

---------------------

 

 

Ailleurs, un laps de temps plus tard :

Un homme frappa à une porte. Celle-ci s’ouvrit. Une malabar vêtu tout de gris, lui fit signe de rentrer dans le luxueux bureau.

Assis dans un fauteuil en cuir, un homme d’un âge avancé contemplait la nuit étoilée à travers une baie vitrée.

 

Le maître des lieux finit par décrocher son regard de la voûte céleste et fixa son invité. Ce dernier déglutit avec difficulté.

 

 

Marcello venait de dire cette phrase comme si elle signifiait son arrêt de mort.

 

 

Le "Monsieur" poussa un soupir.

 

 

Il s’arrêta quelques secondes.

 

 

Et Marcello sortit de la pièce en tremblant. Vivant. Il était vivant. Le Don lui avait donné une seconde chance. Il ne devait pas la laisser passer. Les Américains lui apprendraient ce qu’il voulait savoir, coûte que coûte.

 

 

---------------------

 

 

Le lendemain, en fin de matinée :

 

Jack et Sam se promenaient, main dans la main le long des canaux de Venise. Tels les touristes moyens, ils avaient passé toute leur matinée à visiter la ville et à faire du lèche-vitrines pour commencer à trouver des cadeaux pour tous leurs amis.

Alors que midi approchait, le couple déambulait le long d’un des canaux secondaires qui parcourait la ville. Un attroupement attira leur attention. A première vue, il se passait quelque chose de suffisamment intéressant pour attirer les Vénitiens et suffisamment grave pour mobiliser la police fluviale.

Mues par l’irrésistible curiosité qui caractérisait la race humaine, Jack et Sam s’approchèrent du groupe de badauds. En plus de la police, une ambulance était présente. Visiblement un corps venait d’être retrouvé flottant dans l’eau du canal. Des plongeurs ainsi que des ambulanciers sortirent le cadavre de l’eau.

 

 

Jack et Sam commencèrent à se faufiler entre les gens qui s’étaient attroupés derrière eux pour assister au "spectacle" :

 

 

Jack s’arrêta net. Le fait que quelqu’un lui réponde en anglais et non pas en italien l’interpella. Bon évidemment, il pourrait s’agir d’un autre touriste mais cette voix lui était familière. Et O’Neill avait une bonne mémoire.

 

 

Jack regarda l’homme et chercha à mettre un nom sur ce visage.

 

 

Les deux hommes se serrèrent la main. Deux personnes se raclèrent la gorge pour tenter de se faire remarquer. L’une derrière O’Neill, l’autre derrière Whitman.

 

 

Jack ne put s’empêcher de "bloquer" un instant sur la dénommée Mindy : De longues jambes mises en valeur par une tenue pas très longue, elle ; des hanches, "tout comme il faut" ; une forte poitrine mise en avant par un décolleté plongeant ; de longs cheveux blonds dignes d’une publicité pour une célèbre marque de cosmétiques et un visage d’ange.

L’absence de Jack fut très brève mais suffisante pour que Sam la remarque.

 

 

Sam ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel.

 

 

Jack et Sam se consultèrent du regard.

 

 

Et les deux couples s’éloignèrent oubliant complètement la raison qui les avait amenés à cet endroit…

 

 

---------------------

 

 

Le soir de la même journée :

 

 

Et les deux couples se séparèrent. Une fois qu’il furent hors de portée de leurs nouveaux amis, Jack poussa un long soupir de soulagement.

 

 

Sam regarda Jack avec un regard signifiant " ne cherche pas à te rattraper ".

 

 

Sam, dans les bras de Jack, prit un air mi-vexé, mi-amusé.

 

 

 

---------------------

 

 

Un peu plus loin, l’autre couple, justement :

 

 

Elle soupira.

 

 

Et le couple se sépara.

 

 

---------------------

 

 

Quelques minutes plus tard :

 

Dans la douce soirée vénitienne, Jack et Sam regagnaient tranquillement leur hôtel comme n’importe quel autre couple d’amoureux.

Le romantisme des lieux ou la fatigue avaient dû amoindrir leur perception car ni l’un ni l’autre ne remarqua la voiture noire qui les suivait, du moins pas avant que cette dernière accéléra, les doubla et freina en leur barrant la route.

Quatre hommes sortirent par chacune des portes de l’automobile. Vêtus de costumes sombres, ils menaçaient à présent les O’Neill avec des armes.

 

 

Pas vraiment en situation de refuser, Jack et Sam montèrent à l’arrière de la voiture, pris en sandwich entre des kidnappeurs.

La voiture noire redémarra et fila à toute allure.

 

 

Un homme arriva juste après en haletant. Malgré tous ses efforts, Derek Whitman, qui avait assisté à la scène, n’avait pas pu arriver assez vite. Et sans véhicule, impossible de les rattraper. Il regarda à droite et à gauche à la recherche d’un moyen de transport. Il se mit à courir vers la bande de jeunes qui discutaient sous un lampadaire.

 

 

Derek sortit de sa poche une arme.

 

 

Et il se lança à la poursuite de la voiture noire.

 

 

---------------------

 

 

Environ une demi-heure après dans un lieu inconnu :

 

Les hommes de main obligèrent Sam et Jack à s’asseoir sur des chaises. Là, ils leur attachèrent les mains dans le dos avec des menottes. Une fois bien attachées, on leur enleva le bandeau qui les empêchait de voir où ils se trouvaient.

La pièce était froide, humide et sombre. Les différents objets placés en vrac ici et là laissèrent penser à notre couple qu’ils se trouvaient dans une cave.

En plus des quatre kidnappeurs, Jack et Sam constatèrent qu’une cinquième personne était présente. Assis lui aussi sur une chaise, avec son costume, ses lunettes et son crane dégarni, O’Neill ne put s’empêcher de le comparer à un comptable. Ce dernier regardait attentivement les passeports du couple que les malabars leur avaient retirés quelques instants auparavant.

 

 

Jack et Sam se regardèrent quelque peu perdus.

 

 

Une nouvelle fois, Jack et Sam se regardaient sans trop comprendre.

 

 

A ce moment là, un téléphone portable sonna.

 

 

Marcello sortit son téléphone de sa poche.

 

 

Il raccrocha.

 

 

Les hommes de mains s’exécutèrent.

 

 

 

---------------------

 

 

Un salon, au rez-de-chaussée :

 

La porte s’ouvrit.

 

 

Marcello, Jack, Sam et deux gardes du corps rentrèrent dans la luxueuse pièce.

 

 

Le maître des lieux leva la main pour lui faire signe de se taire. Puis il s’adressa aux O’Neill :

 

 

Le couple obtempéra non pas sans s’être avant consulté du regard.

 

 

Jack soupira.

 

 

Giovanni prit le temps de regarder en silence ses invités.

 

 

Giovanni s’arrêta pour regarder les visages du couple à la recherche d’une quelconque réaction.

 

 

Giovanni se contenta d’émettre un rire étouffé.

 

 

Jack tiqua. Le mafioso l’avait appelé par son grade ce qui signifiait qu’il savait qui il était.

 

 

Augustus Giovanni fit signe à un de ses hommes. Celui-ci alla ouvrir un meuble qui contenait une télévision. Giovanni utilisa une télécommande pour allumer le poste et se servit d’une autre pour mettre en marche un enregistrement.

Jack et Sam eurent énormément de mal à cacher leur réaction quant ils virent une séquence vidéo montrant l’enclenchement des chevrons de la Porte des Etoiles suivi de la formation du vortex.

 

 

Ne tenant pas compte des commentaires des deux membres de SG-1, le mafieux reprit :

 

 

Giovanni sourit.

 

 

A ce moment là, quelqu’un frappa à la porte du salon. Celle-ci s’ouvrit et un homme curieusement habillé apparut

 

 

Derek Whitman venait de faire son apparition habillé en livreur de pizza.

Visiblement déconcertés par l’arrivée de cet homme, les Italiens réagirent un quart de seconde trop tard.

O’Neill en profita pour donner un grand coup de coude dans l’estomac de l’homme se trouvant à sa gauche. Le souffle coupé par le puissant coup du Tok’Ra, le mafieux ne réagit pas quand un coup de poing dans la mâchoire l’envoya voler sur la moquette de la pièce.

En synchronisation totale avec son mari, Samantha attrapa au cou l’homme de trouvant à sa droite. Avec son autre main, elle saisit le poignet de la main qui tenait l’arme que le garde du corps avait commencé à sortir à l’entrée de Whitman. Impuissant face à la force de la Tok’Ra, l’homme de main, non seulement lâcha son arme sous la pression de Sam, mais en plus sentit ses pieds ne plus toucher le sol.

Marcello s’écroula sur le sol. Derek Whitman avait était plus rapide que lui et avait logé, silencieusement, trois balles dans le corps du second de Giovanni.

Sam lança sa victime à travers la pièce et celui-ci alla s’écraser contre le mur et perdit conscience.

 

 

Carter tenait à présent en joue avec l’arme que son adversaire avait lâchée, Augustus Giovanni.

 

 

Alors que Sam et Derek s’efforçaient d’attacher leur prisonnier avec ce qu’ils pouvaient, Jack s’approcha de ce dernier et le fixa dans les yeux :

 

 

Une fois qu’il fut correctement attaché et bâillonné, le trio sortit de la pièce. Dans le hall d’entrée, deux corps gisaient parterre.

 

 

Ils s’empressèrent de franchir la porte qui donnait sur un petit parc.

 

 

Ils sortirent de la propriété par une grille entrouverte. A ce moment là, une voiture freina devant eux. La porte côté passager s’ouvrit.

 

 

Une fois tout le monde à l’intérieur, Mindy démarra à toute allure.

Derek commença à quitter sa tenue de livreur de pizza. Il avait à peine retiré sa veste rouge que Sam lui attrapa le bras gauche.

 

 

Sam comprit qu’il y avait un contentieux entre ces deux là qui ne devait pas dater d’aujourd’hui.

 

 

Jack et Sam se regardèrent.

 

 

 

---------------------

 

 

Un entrepôt désaffecté, quelque temps après :

 

 

Au centre du grand et sombre entrepôt, se trouvaient plusieurs tables où reposait tout un ensemble d’ordinateurs et d’appareils électroniques dont les fils s’emmêlaient. Assis sur une chaise à roulette, un homme à lunettes pianotait sur son clavier et fixait un des nombreux écrans.

 

 

L’informaticien grommela quelque chose d’inaudible.

 

 

Sam leur fit signe de laisser faire. Elle se pencha légèrement pour pouvoir murmurer à l’oreille du Hacker.

 

 

Pour la première fois Willy daigna tourner la tête vers son interlocutrice. Non pas à cause des menaces en elles-mêmes, mais plutôt parce que le son de sa voix lui avait paru étrange. En croisant les yeux de Sam, il perçut une étrange lumière en émaner. La réaction fut immédiate : Sphinx se leva et offrit son siège à Sam.

 

 

 

---------------------

 

 

A l’aube, un hors-bord s’éloignant à vive allure de Venise :

 

 

Sam désigna l’île dont le quatuor se rapprochait.

Jack regarda l’endroit avec des jumelles.

 

 

Le capitaine Whitman ajusta son oreillette :

 

 

Elle agita son pistolet automatique sous le nez de Sam.

 

 

Sam enclencha le chargeur dans le pistolet et l’arma.

 

 

 

---------------------

 

 

Sur l’île :

 

Le corps s’écroula sur le sol.

 

 

Une voix se fit entendre dans l’oreille du Colonel.

 

 

Whitman resta silencieux quelque seconde.

 

 

Derek annonça dans son como. :

 

 

 

---------------------

 

 

Dix minutes plus tard :

 

Jack regarda sa montre.

 

 

O’Neill dissimula son arme dans son dos, dans sa ceinture. Il poussa les deux grands battants qui servaient de porte. Pour ouvrir une telle masse seule, toute sa force de Tok’Ra fut mise à contribution. Mais aussi pénible que soit l’effort, il espérait être assez spectaculaire pour capter l’attention des locataires des lieux.

L’effet fut concluant. A contre jour, O’Neill fit son entrée dans le vaste entrepôt avec neuf armes pointées sur lui.

 

 

Tout en faisant son discours, O’Neill aperçut le Capitaine Whitman en train de faire les équilibristes sur une des énormes poutres de fer du plafond.

 

 

En effet, juste derrière le groupe armé se trouvait une vaste caisse d’une taille tout à fait suffisante pour contenir une Porte des Etoiles.

Les huit hommes et la femme échangèrent des regards mêlant interrogation et surprise.

 

 

Une seconde avant qu’un déluge de plomb ne s’abatte sur lui, le Colonel O’Neill se jeta à couvert derrière une énorme caisse en bois.

 

 

Une petite porte de service oublié, crochetée préalablement par Sam, s’ouvrit en grand et deux tornades blondes la franchirent. Elles tirèrent deux fois chacune et quatre hommes tombèrent.

De son perchoir, Derek Whitman avait une vue imprenable sur ses cibles. Une rafale de fusil d’assaut en neutralisa trois.

Les deux derniers furent neutralisés par O’Neill qui sortit de derrière sa protection en faisant un roulé-boulé avant de faire feu et de toucher les deux fois.

En quelques secondes, l’affaire était réglée.

 

 

Pendant que Derek redescendait de sa hauteur, les trois autres commencèrent à s’efforcer de vérifier le contenu de la caisse géante.

 

 

Jack toqua sur la surface de la porte.

 

 

Le quatuor se retourna en pointant leur arme en direction de la voix.

 

 

Le mafioso claqua des doigts. Sortant d’un peu de partout, l’entrepôt se remplit en un rien de temps d’hommes armés menaçant le groupe anglo-américain.

 

 

Jack désigna la boite contenant la porte.

 

 

Giovanni, y compris certain de ces hommes, ne purent s’empêcher de rire.

Sam tiqua. Son mari n’allait quand même pas faire ce qu’elle pensait qu’il allait faire ?

 

 

Ses yeux brillèrent. La réaction des italiens fut un mélange de surprise, d’incrédulité et d’incompréhension.

 

 

Giovanni les regardait en silence. Il semblait peser le pour et le contre.

 

 

O’Neill et les siens se consultèrent du regard et d’un geste commun ils abaissèrent leurs armes.

 

 

Il fit un geste à ses hommes et ceux-ci baissèrent leurs armes.

 

 

C’était la voix de Sphinx qui se faisait entendre dans leur como.

 

 

 

Fin de l’épisode.