Les aléas du quotidien
Auteur : Craby.
Adresse : Craby@Marmotte.net.
Genre: Aventure, Conspiration, Romance Daniel/Janet et
Sam/Jack.
Saison : Le plus tard possible.
Résumé : A cause de leurs nouveaux statuts, Sam et
Jack subissent une évaluation pour savoir si leur poste au sein du SGC peut
être conservé. (Suite des fanfics : Le Gouffre et Miroir Déformant ).
Spolier : La tombe, 48 heures,
©
: Pas à moi, gagne pas de fric avec et
je l’ai fait juste pour me faire plaisir ainsi qu’à ce qu’ils le liront
N’hésitez pas à m’envoyer un message pour me donner votre avis ou de
laisser un commentaire sur le site (ou les deux).
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Maison du Colonel Jack O’Neill, dimanche 6 avril, 9h30 du
matin :
Etendu sur le ventre Sam n’était recouvert que d’un drap
et elle avait la tête appuyé sur ses mains. Elle regardait Jack. Celui ci n’avait
sur lui que ce même drap qui recouvrait tout son bas du ventre. Bien qu’allongé
sur le lit, il avait le dos appuyé contre le mur. Les yeux fermés, il semblait
somnolé.
- Jack ?
- Mmmm ?
- J’ai bien réfléchi…
Jack ouvrit un oeil. C’était le genre de début de phrase
qui n’aimait pas beaucoup.
- Je pense que je devrais quitter l’armée.
Cette fois ci, il ouvris les deux yeux et tourna la tête ver
sa compagne.
- Je te fais autant d’effet que ça pour que tu ais des lubies
pareilles ?
Elle ne put s’empêcher de lui faire un de ses
célèbres sourires.
- Je suis sérieuse. Cela fait déjà quelque temps que j’y pense. Cela
arrangerait tout le monde. Nous ne serions plus obligées de nous cacher et
le Général ne prendrait plus de risque pour nous.
- Ne t’en fait donc pas pour Hammond, si ça l’ennuyer cela fait
longtemps qu’il nous l’aurait dit. Quant à nous, je croyais que tu
trouvais cela… excitant ?
- Jack ! Mais tu n’es pas possible !
Elle attrapa l’oreiller et le frappa avec.
- Haaa ! Major, cela va se payer !
Jack la désarma et l’immobilisa en se plaçant au-dessus d’elle.
Elle se mit à rire.
- Pitié mon Colonel, je me rends !
- Je préfère ça Major.
Il l’embrasa, puis se laissa tomber à coté d’elle. Sam
vin se blottir dans ses bras.
- Oubli donc cette idée. De toute façon si quelqu’un devait
démissionner se serait moi. Toi, tu es promise à un brillant avenir.
- Mais enfin, pourquoi tout le monde me voit comme quelqu’un rempli d’ambition ?
- Parce que tu es brillante et talentueuse et que tu as tout pour finir
Général.
- Jack, mon rêve n’a jamais était d’arriver au sommet de la
hiérarchie militaire.
- Ha ?
- Si je suis rentré dans l’armée c’est pour deux raisons : Tout d’abord,
à cause de mon père. Après la mort de ma mère, il est devenu distant
envers moi, je me suis dit que suivre le même chemin que lui nous
permettrait de nous rapprocher. Ensuite, l’armé était le moyen le plus
facile de réaliser mon rêve.
- Aller dans l’espace ?
- Exactement. Maintenant, je m’entends très bien avec mon père et je
passe mes journées sur d’autres planètes. Alors pourquoi je resterais
dans l’armée ?
Jack allait répondre mais Sam poursuivit :
- Même si je redeviens simple civil je suis sure que je pourrais rester sur
le projet que soit en temps que docteur en Astrophysique, spécialiste de la
Porte ou bien comme membre de la Tok’Ra.
- C’est sur que sans toi, je ne sais pas ce que nous deviendrions.
- Tu vois que tu es d’accord.
- Mais cela veut dire plus de mission avec SG-1.
- Pas forcement. Il est vrai que je risque d’être affecter aux recherches
à la base ; mais rien ne dit que, de temps en temps, je ne pourrais
pas vous accompagnez sur le terrain.
Jack ne semblait pas convaincu.
- Tu es sur qu’il n’y a pas d’autre raison ?
Sam paru surprise
- C’est vraiment les seules raisons qui poussent ton choix ?
- Oui, bien sur.
- Sam, je te connais.
- Ou veux-tu en venir ?
- Que tu ne me dis pas tout.
- Mais si.
- Mais non !
Il y eut un silence. Ils se regardèrent dans les yeux
pendant une longue minute. Sam se leva du lit en enroulant autour de sa taille
un drap. Elle se mit dos à Jack et regarda par la fenêtre de la chambre :
- Quant… Quant je vois Janet et Daniel…
Jack se leva et vint se placer derrière elle. Il enroula
ses bras autour de sa taille :
- Tu les envies ?
- Oui… murmura t’elle.
- Je suis désolé, j’aurais du comprendre. Je ne suis qu’un imbécile.
- Non, non, c’est moi… Quand j’étais adolescente, et que j’imaginais
le futur, je me voyais marié à un bel Apollon qui m’aurait donné une
ribambelle de gamins. Aujourd’hui j’ai trente six ans et tout cela n’est
que du domaine du rêve.
- Pas tous à fait. Tu à bien un bel Apollon prés de toi…
Elle ne put s’empêcher de rire.
- Ecoute Samy. Pour les enfants… tu sais que depuis que nous sommes deux
là dedans…
Il montra sa tête puis celle de Sam.
- … il nous est interdit dans avoir, même si nous n’étions pas
ensemble, je sais.
- Exacte. Et il nous est impossible de faire marche arrière.
- Mais je ne regrette pas la présence de Anis.
- Mais je ne regrette pas, non plus, la présence de Lamtash… quoi que,
des fois… il ait la sale manie de vouloir avoir toujours raison.
Elle sourit. Jack repris :
- Je ne pourrais jamais te donner d’enfants, mais pour le reste…
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Chez Janet et Cassandra Frasier, dimanche 6 avril, 11h20
du matin :
- Daniel ! Daniel ! Réveille-toi !
- Mmmmm…
- Tu as vu l’heure !
- Quoi leur ?
- Il est presque onze heures et demi !
Elle se leva du lit précipitamment et commença à se
rhabiller. Daniel sorti un bras de sous les couvertures et attrapa le réveille.
Il constata qu’il était, en effet, presque onze heures et demi.
- Je croyais que nous étions en week-end…Nous sommes bien dimanche ?
Il venait de dire cette phrase tout en baillant à s’en
décrocher la mâchoire.
- Dépêche-toi de te lever. Cassandra va se poser des questions.
- Tu ne lui as encore rien dit ?
- Je n’ai pas encore trouvé le bon moment.
- Essaye de le trouver avant le mariage…
Pour toute réponse, Daniel reçu sa chemise en pleine
figure.
- Je vais voir si elle est levé. Si c’est le cas tu passe par derrière.
Janet sortie de la chambre laissant Daniel. Celui-ci s’étira,
se leva et commença à regrouper ses affaires éparpillées un peut partout.
Janet avait commencé à descendre les escaliers au pas de
course. Elle s’arrêta brutalement, inspira, expira. Puis repris sa descente,
mais plus normalement cette fois. Arrivé dans le salon elle entendis du bruit
venant de la cuisine. Elle s’approcha du bar qui servait de séparation entre
les deux pièces :
- Salut m’an.
- Bonjours ma chérie. Tu as bien dormie.
- Pas autant que toi en tous cas.
- Heu… Tu as commencé à préparé le repas.
Janet détourna légèrement la tête et vie Daniel, à
moitié habillée, qui descendait en catimini, lui faisant des signes. Il
essayait de lui faire comprendre qu’il n’avait pas ses clefs de voiture.
Vérifiant que Cassandra ne la regarder pas, celle ci avait la tête plongée
dans ses casseroles, elle attrapa les dite clef qui se trouvé sur le bar ou
elle était appuyé.
- Il fallait bien que quelqu’un s’en charge si nous voulons manger. Je t’ai
fait aussi du café… Tient
Elle pris la cafetière et lui versa du liquide noir dans une
tasse.
Janet fit un signe discret à son fiancé de s’approcher
pour qu’elle puisse lui donner les clefs.
- Café maison comme tu l’aime. Sans sucre
- Merci, Cassi… Humm… Il est parfait.
Daniel marchait à quatre pattes. Il était caché de la vue
de Cassandra par la séparation. Aussi furtivement que possible, de sa main
libre, Janet mis les clefs à sa portée.
Cassi, commença à remplir une seconde tasse :
- Et toi Daniel, combien de sucre ?
Sur le regard éberlué de sa mère, la jeune fille regarda
la tête du docteur Jackson apparaître lentement de derrière sa
cachette :
Un large sourire apparu sur le visage de l’adolescente…
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Cheyenne Mountain, Bureau du Général Hammond, lundi 7
avril, 8h36 du matin :
Comme chaque lundi matin le Général était entrain d’étudier
les plannings des prochaines missions des équipes SG, quant on frappa à la
porte.
La porte s’ouvrit et le Major Carter rentra. Elle salua le
Général de manière militaire.
- Mes respects mon Général.
- Bonjours Major. Que me vaut cette visite de si beau matin, nous nous
voyons pour le briefing dans…
Il regarda sa montre.
- …moins d’une demi-heure, si je ne m’abuse.
- C’est qu’il fallait que je vous parle de façon personnelle, mon
Général.
- Très bien, asseyez-vous. Je vous écoute.
Sam s’assis en face de son supérieur. Elle sortit une
enveloppe d’une des poches de son treillis, qu’elle lui tendit…
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Salle de briefing, 9h00.
Sam rentra dans la pièce. Teal’C était debout, les bras
dans le dos qui regardé par la baie vitrée donnant sur la porte des étoiles.
Daniel assis à une des places s’amuser avec un stylo.
Sam se forçait à afficher un sourire. Visiblement quelque
chose n’allait pas.
- Bonjours Major Carter.
- Bonjours Sam. Est-ce que tout va bien ?
- Bien sur, pourquoi cette question ?
- Vous me semblé avoir une petite mine.
- Non, je vous assure, tout va bien.
- C’est à cause de Jack ?
- Daniel, je vous assure que je n’ai aucun problème.
- C’est peut être pour cela qu’il est en retard ?
- Le Colonel O’Neill n’a pas besoin du Major pour être en retard Daniel
Jackson.
- Teal’C !
- C’est vrai Teal’C vous avez raison… Alors Sam ?
- Vous dite encore du mal de moi, je paris ?
Le Colonel rentra dans la pièce, comme à son habitude, les
mains dans les poches. Il s’assit à sa place habituelle. Il ne porta même
pas de regard sur Sam, ni lui adressa la parole, chose que Daniel et Teal’C ne
manquèrent pas de remarquer.
- Salut Danny-boy. En forme ?
- Ca va merci. Vous aussi, il semble.
- Salut Teal’C.
- O’Neill.
- Et ou est notre vénérable commandant en chef ? Demanda Jack.
- Il aura du retard, lui répondit Sam. Il avait plusieurs chose à régler.
- Des choses qui nous concernent ?
- Entre autre…
- De quoi vous parlez-vous deux ?
- De rien Daniel, de rien.
- Jack ?
- Daniel ?
- Vous êtes exaspérant.
- Moi ?!
- Oui, vous ! De qui voulez-vous que je parle ?
- Je ne sais pas moi… de vous-même, par exemple.
- Jack !
- Daniel ?
- Vous êtes… vous êtes…
- Exaspérant ?
Daniel fit un geste, lui indiquant de laisser tomber. Jack
afficha fièrement un sourire de vainqueurs. Teal’C arqua un sourcil et Sam
fit un de ses grands sourires.
C’est à ce moment là que le général Hammond fit son
entrée. Il ne prit pas la peine de donner un " repos " à
ses officiers qui le saluaient. Il alla, d’un pas rapide, à son siége et s’assit.
Il invita SG-1 à faire de même. Surpris par son comportement les quatre
coéquipiers échangèrent des regards interrogatifs.
- Cette réunion sera riche en annonce, donc commençons tous de suite.
Première chose…
Il se tourna ver Sam.
- Major, votre démission est acceptée…
- Votre démission ?
Le visage de du docteur Jackson exprimé l’étonnement.
Teal’C, quant à lui leva un sourcil. Quant à Jack il afficha un sourire
satisfait.
- Vous nous quitté Major Carter ?
- Seulement l’armé Teal’C. Pas le projet, enfin j’espère.
- C’était la deuxième chose : Avec l’accord Présidentiel, le
docteur Carter est incorporé au projet Stargate comme expert en technologie
Aliène et membre de la Tok’Ra.
- Mes félicitations docteur Carter.
- Merci Teal’C
- Mais, cette mesure ne sera applicable quant fin de semaine jusque la, vous
êtes toujours dans l’armé.
- Compris mon Général.
- D’autre bonne nouvelle mon Général ?
- Pas pour vous Colonel.
- Comment ça ?
- SG-1 va avoir un nouveau membre pour compenser l’absence sur le terrain
du Major.
- Déjà ! Ils ont fait fort au Pentagone.
- En faite, ils avaient prévu cette incorporation depuis longtemps. Ils ont
juste profité de l’occasion.
Hammond sorti des dossiers qu’il fit passer aux quatre
membres de l’équipe. Tous l’ouvrir :
- Voici le Lieutenant Natalia Romanov.
- Ce n’est pas très Américain comme nom…
- Exacte Colonel. Elle est…
- …Russe. C’est une blague, mon Général.
- Non Colonel, c’est très sérieux au contraire. Nous avons du céder à
des exigences des Russes. L’incorporation de leurs soldats dans nos
équipes en fait parti.
- Ben tien. Vu comme ils ont tous finis la dernière fois que nous en avons
emmené avec nous…
- Général ?
- Oui docteur Jackson ?
- Elle n’est pas un peu novice, pour ce genre de mission ?
Jack tourna quelque page de son dossier et…
- Vingt-deux ans ! C’est une gosse ! Nous n’allons pas faire
du baby-sitting, quant même ?
- C’est vrai mon Général. Daniel et Jack ont raison, elle n’a pas
beaucoup d’expérience… en fait, elle n’en à pas.
- Je sais Major. Mais ce genre de décision ne dépend pas de moi. Le
Lieutenant Romanov fera parti de SG-1, un point c’est tout.
- Général, en temps que responsable de SG-1 je m’oppose à cette
incorporation.
- Vous n’avez rien à dire Colonel ! En particulier dans votre
situation. Votre poste de chef de SG-1 est d’ailleurs remis en question
par les hauts responsables.
- Quoi ! S’exclamèrent, Jack, Sam et Daniel.
- Remettons les qualités de commandement du Colonel O’Neill, Général
Hammond ?
- C’est le cas Teal’C. L’Etat-Major du Pentagone pense que le Colonel
et le Major ne sont plus capable de mener à bien leur mission à cause de
leur situation.
- Et… de quelle situation font-ils allusion ?
- Je pense qu’il s’agit de votre appartenance à la Tok’Ra, O’Neill,
et pas de votre relation avec le Major.
- Exacte Teal’C. Certaines personnes pensent que votre personnalité à
put être modifier et que votre loyauté envers la terre peut-être sujet à
caution.
- Mais c’est ridicule nous n’avons pas changé… on a changé ?
- Jack a raison, Général. Nous avons effectué plusieurs missions depuis
qu’ils sont Tok’Ra et tout c’est parfaitement bien passé. Au
contraire, leurs symbiotes se sont révélé de grands atouts.
- Je suis du même avis que Daniel Jackson.
- Ha ! Vous voyez.
- Je sais messieurs. J’ai bien donné ce genre d’argument mais personne
ne semble enclin à m’écouter. Se sera à vous de les convaincre.
- Comment ça mon Général ?
- C’est très simple Major. D’ici quelques jours nous allons avoir la
visite d’une commission d’enquête qui devra statuer si oui ou non si
vous et le Colonel êtes toujours apte à effectuer les taches qui sont ou
seront les votre…
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Infirmerie du docteur Frasier, un peu plus tard :
Le docteur Frasier s’affairait à diverse activité de
routine quand Sam rentra dans l’infirmerie :
- Bonjours Sam.
- Bonjours Janet.
- Quel bon vent vous amène ?
- Ho rien de particulier. Juste l’envie de vous dire bonjours.
- Sam… je vous connais. Vous avez la tête d’une personne qui à quelque
chose à dire mais qui ne sais pas par quoi commencé.
- D’accord, j’avoue…
Janet s’assit sur un des lits.
- Assaillez vous et racontez moi tout.
Sam vint la rejoindre.
- Je suppose que cela concerne Jack ?
- Vous supposer bien.
- Alors ?
- Et bien… Vous êtes au courant de ma démission ?
- Oui bien sur Daniel me l’a dit, d’ailleurs toute la base doit le
savoir. Mais quel rapport avec Jack ? Vous vous êtes disputé à cause
de cela ?
- Ho non, ce serait plutôt le contraire…
- J’ai du mal à vous suivre…
- Disons que quant nous en avons parlé, nous avons abordé le sujet de
notre avenir…
- Et ?
- … en commun.
- …
- Il m’a demandé de l’épouser…
- Mais c’est magnifique !
Janet pris Sam dans ses bras, mais celle ci ne semblé pas
partagé l’euphorie du docteur.
Elle vit que le Major semblait être moins enthousiaste
qu’elle.
- Mais que lui avez vous répondu ?
- Que j’avais besoin de temps avant de donner ma réponse.
- Et comment la pris Jack ?
- Assez bien… enfin je crois…
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Bureau de Daniel, au même moment :
- "J’ai besoin de réfléchir". En quoi a-t-elle besoin de
réfléchir ! Si elle m’aime, elle dit oui sinon elle dit non !
Il n’y a rien à réfléchir !
- Vous ne croyez pas que vous caricaturez un peu les choses, là,
Jack ?
- Le Daniel Jackson a raison O’Neill. Le Major Carter a subit de nombreux
changements important dans sa vie ses derniers jours. Il lui faut du temps
pour s’adapter.
- Teal’C a raison Jack. Sam a peut-être peur. Vous lui demander de s’engager
pour toute la vie.
- Daniel vous parler de Sam ! Du Major Carter ! S’elle qui a
tenue tête aux plus infâmes créatures de l’univers qui a résisté aux
tortures du NID…
- … et qui supporte vos blagues stupides ?
- Très drôle Daniel. Je suis mort de rire.
Jack ferma les yeux et baissa la tête. Quant il la releva,
ses yeux s’illuminèrent
- Excuser-le. Jack est très inquiet de la réaction de Sam et bien qu’il
refuse de l’admettre, il a peur.
Lamtash ferma les yeux et baissa la tête :
- Ne l’écoutez pas. De quoi pourrais-je avoir peur ?
- De la perdre, peut être ?
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Infirmerie :
- Vous comprenez Janet j’ai besoin de temps. Tout va trop vite. J’ai
peur qu’il ne comprenne pas et je risque de le perdre.
- Mais non ; vous vous minez pour rien. Il a attendu cinq ans avant de
pouvoir vous aimer, il doit pouvoir attendre quelques jours de plus votre
réponse.
- J’espère que vous avez raison…
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Quelque temps plus tard, dans un des couloirs de la
base :
Jack déambulait dans les couloirs. Il était en pleine
conversation avec Lamtash sur la discutions qu’il venait d’avoir avec Teal’C
et Daniel. Perdu dans ses pensées il ne vit qu’au dernier instant Sam qui
sortait de l’infirmerie, manquant de peu de la bousculer.
- Perdu dans ses pensées ?
- Mmmm ? Sam ? Je ne t’avais pas vue.
- Je m’en suis aperçue…
Un silence se fit, chacun évitant le regard de l’autre.
Aucun deux ne s’avaient par quoi commencer. Finalement, c’est Jack qui se
lança :
- Je suis désolé.
- Désolé ?
- Oui, j’ai mal réagis…
- Mal réagit ?
- A ton refus…
- Je n’ai pas refusé.
- C’est vrai, pardon : A t’on absence de réponse… A ta demande
de réflexion…
Jack ferma les yeux et baissa la tête. Quant il la releva,
ses yeux s’illuminèrent
- Je crois qu’il vaut mieux que se soit moi qui parle sinon on ne s’en
sortira pas. Ce que Jack veut dire c’est que nous sommes désolés. Notre
réaction était puérile. Jack a, à présent, parfaitement assimilé ton
besoin de temps avant de lui donner une réponse. Et il s’excuse d’un
tel comportement… Tu nous pardonnes ? Demanda t’il tout penaud.
Ce fut au tour de Sam de changer de personnalité. Anis lui
fit un grand sourire :
- Bien sur que nous te pardonnons. Sam n’osera pas te l’avouer mais elle
a été très affecté par ta réaction. En nous disant tous cela tu viens
de lui redonner confiance.
- Nous t’aimons et nous attendrons le temps qu’il faudra.
- Nous t’aimons aussi.
Ils s’embrassèrent…
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Salle de Briefing, mercredi 9 avril, 15h35 :
Sam et Jack étaient en tenu d’apparat. Sur les ordres du
Général ils attendaient patiemment que leur supérieur arrive avec les deux
inspecteurs du Pentagone.
Pour passer le temps et pour essayer de rassurer Sam et
lui-même par l’occasion, Jack sortie toute une batterie de blagues plus ou
moins lourdes, sur les visiteurs. Comme à son habitude Sam souriait de bon cœur.
Finalement le Général Hammond rentra dans la pièce suivit
de deux autres personnes.
- Messieurs voici les personnes que vous vouliez voir : Le Colonel Jack
O’Neill et le Major Samantha Carter.
- Major, Colonel, voici le Général Gyrich de l’état Major du Pentagone.
- Mon Général. Salua Jack.
- Mes respects mon Général. Salua Sam à son tour.
L’officier les salua militairement.
- Je suis enchanté de faire la connaissance de deux des personnes qui ont
contribué à sauver le monde plusieurs fois.
Hammond reprit :
- Et voici le conseillé du ministre de la défense : Monsieur Richard
Sullivan.
Tour a tour, Sam et Jack le saluèrent. Il leurs
répondit par une poignée de main.
- Si vous ne voyez pas d’inconvénient nous pourrions commencer tous de
suite. Je suis sur que vous avez hâte d’en finir.
- Vous avez raison monsieur le conseillé, assaillez-vous.
- Merci Général.
Tout le monde s’exécuta. Le Général Gyrich prit la
parole :
- Très bien. Colonel et vous Major nous aimerions en s’avoir plus sur les…
modifications que vos symbiotes effectuent sur vous.
Il avait hésité sur le terme "modifications". Sam
paru surprise
- Pardon mon général, mais il me semblait que le pentagone était au
courant des avantages physiologiques que nous apporté notre symbiote.
- Je ne parle pas du plan physique mais mental.
- Et ? Demanda Jack.
- Comment vous sentez-vous, mentalement parlant ?
Sam et Jack semblaient perplexe devant la question :
- Si vous voulez savoir si nous ne sommes devenus des dingues qui se
prennent pour des dieux et veulent asservire la galaxie, la réponse et non.
Nous préférons laisser cela aux autres. Vous savez les Goa’uld, les
méchants si vous préférez. Ceux que les humains et les Tok’Ra
combattent. Nous en l’occurrence.
- Colonel !
- Je réponds juste à la question du Général Gyrich, mon Général.
Le petit speech avait fait sourire Carter ainsi que le
conseillé Sullivan. Le Général Gyrich, lui n’avait pas l’air d’apprécier
le sens de l’humour de O’Neill.
Sullivan repris :
- Hum… En faite le Général voudrait s’avoir jusqu’à qu’elle
niveau vous êtes unis avec votre symbiote. Il s’inquiète que vous soyez
un jour obliger de choisir un camp ou un autre.
- Choisir ? Choisir quoi ? Vous voulez s’avoir pour qui irait
nos préférences en cas de problème avec les Tok’Ra.
- En effet.
- Parce que vous estimez avoir un problème avec nos alliés, un jour ou un
autre, mon Général ? Demanda Sam.
- Le Général lançait une hypothèse, rien d’autre.
- Général Gyrich, coupa Hammond, de telles pensées ne peuvent que
dégrader les relations avec nos alliés Tok’Ra. Il serait bon que ce
genre comportements soient oubliés.
Gyrich lança un regard noir à Hammond :
- Bien. Admettons que ce cas la ne se produisent pas. Mais j’aimerais une
réponse à la question que je vous ais posé : Jusqu’à quel niveau
êtes vous unis, sur le plan mental, bien sure ?
Sam, Jack et leur symbiote se doutaient ou le Général
voulait en venir mais il n’avaient pas le choix que de rentrer dans le jeu de
leur adversaire. Sam pris donc la parole :
- Et bien, chacun de nous, que se soit symbiote et hôte, avons la plaine
connaissance des connaissances de chacun et partageons le même lien
émotionnel.
- Donc ce que vous savez, ils le savent ?
- Et inversement. Rajouta t’elle.
- Est ce sur ?
- Pardon ?
- Votre symbiote ne peut t’il pas vous cacher des choses ?
- Techniquement parlant non. Mais il me faudra du temps pour accéder à
toutes ses connaissances. Il faut du temps au cerveau humain pour s’y
adapter.
- Et lui ?
- Son temps d’adaptation et nettement supérieur, de plus le faite que je
ne sois pas son premier hôte fait qu’il à plus l’habitude que moi.
- Donc, pour l’instant il sait tous de vous et pas l’inverse ?
Jack ne laissa pas Sam répondre :
- Dite moi mon Général ou vous voulez en venir ?
- Je m’inquiète juste du fait que vous donnez accès à toutes nos
connaissances à des extra-terrestres et que ce n’est pas le cas.
- Vous s’avez quoi mon Général, cela n’a aucune importance. Et vous
savez pourquoi ? Tous simplement parce que votre patron, le président,
a signé un traité avec les Tok’Ra. Traité qui, entre autre, comprend le
partage d’informations entre les deux camps. Et comme vous le savez, le
Major et moi passons pratiquement quatre vingt dix pour cent de notre vie
dans cette base. Base qui est consacrée uniquement à quoi, je vous le
demande ? Et oui, vous l’avez dans le mile : A la porte des
étoiles, principal sujet du fameux traité !
- Et les dix pour cent restant ?
- Et bien mon Général, si vous considérez comme secret d’état les
résultats du dernier match des Red Sox ou le nombre d’heure que
passe Carter dans sa salle de sport, alors là, je ne peux rien dire.
Hammond et Sam avaient du mal à contenir un sourire de
satisfaction. Le conseiller, lui-même, semblait impressionné par la logique de
O’Neill. Mais le Général ne se démonta pas :
- Et les émotions ?
- Comme je l’ai dit Général, repris Sam, nous sommes unis
sentimentalement. Ce que l’un ressent l’autre le ressent.
- Amour, haine, peur… ? Demanda le conseillé.
- Et toutes les autres émotions Humaines ou Tok’Ra. Cependant, je dois
dire que les symbiotes ont un bien meilleur contrôle des émotions tel que
la peur ou l’angoisse. C’est un grand atout sur le terrain.
- Vous estimez cela à quoi ?
- A leur longévité. Elle leur a permis de domestiquer ces émotions au fil
du temps.
- Mais pas toutes les émotions. N’est ce pas Colonel ?
- Comment ça Général ?
- Certaines émotions leur fond perdre leur contrôle et le vôtre, à tel
point que vous et eux perdez pieds ?
Les quatre personnes regardaient le général avec une
incompréhension plus que certaine. Ou voulait-il en venir ?
- J’ai du mal à vous suivre mon Général.
- J’avoue que moi aussi. Rajouta Sullivan.
- Ce que je veux dire c’est que, à certain moment très précis, vous ou
le Major, tout comme vos symbiotes, perdaient complètement pieds.
- Mais de quoi parlez vous, à la fin ? Demanda Hammond.
- Je suis sur que le Colonel et le Major vont comprendre. N’est ce pas
Colonel ?
C’était à présent au tour de Gyrich d’afficher un
petit sourire. Jack le regarder fixement. Avec Lamtash, ils cherchaient de quoi
il pouvait faire allusion. Et puis Jack eu un flash. Et avant que son symbiote
ne puisse le conseiller :
- Ho le… Espèce de fils de…
- Colonel ! Hurla Hammond.
- Vous nous avez fait espionner !
Jack se leva de son siége. Gyrich ne bougea pas :
- Vous avez mis nos maisons sur surveillance !
- Je vois que vous avez compris que quoi je parlais.
- Colonel assaillez-vous ! C’est un ordre !
- Non mon Général ! Il nous a fait espionner dans notre
intimité ! Pendant que nous… !
- Vous feriez mieux de vous calmez Colonel. Déjà que vous échappez à la
cour martiale, vous et votre maîtresse, de peu.
Il désigna Sam. Le Major avait du mal à se contrôlé. Son
visage te ses points étaient crispé par la colère.
- Si elle n’avait pas eu la brillante idée de démissionner juste à
temps, vous seriez déjà aux arrêts. Alors ne risquez pas l’insubordination.
Cela prouve juste que dans certain cas vos symbiotes vous font perdre vos
moyens. Et que ce cas la, vous n’êtes plus en mesure de vous contrôlez
Jack avait une envie folle de passer derrière la table et de
mettre son poing dans la figure de cet officier.
Richard Sullivan pris la parole. Il semblait très
choqué par ce qu’il venait d’entendre
- Mais quel genre d’homme être vous ! Comme avez vous put mettre sur
surveillance deux officiers de l’armée de l’air américaine ?
- Ho, je vous en pris ! Ne jouer pas les choqué ! Vous savez
comme moi que nous passons notre temps à mettre sur écoute, espionner,
infiltrer et j’en passe, tous les ennemis potentiels de notre
nation ! Vous même l’avez déjà fait ne le niez pas !
- Je ne nie pas avoir fait surveiller des personnes qui, en effet, pouvaient
se révéler dangereux pour notre nation, mais à chaque fois j’avais l’autorisation
du ministère ! Et pour pouvoir mettre sur écoute, deux officiers des
USA tel que le Major et le Colonel, qui ont, je vous le rappelle, leur
dossier classé top secret, il vous aurait fallut avoir des accréditations
que seul mon département aurait pu vous donner, et croyez moi nous ne vous
les aurions pas données ! Vous êtes la honte de l’armé !
- Ecoutez moi petit scribouillard de bureau, vous ne savez pas à qui vous
parlez… !
- Non ! C’est vous qui allez m’écouter ! Jusqu’aux
dernières nouvelles, vous êtes sous les ordres du ministère de la
défense et de son ministre. Ministre, à qui seul je dois des comptes et
croyez moi j’ai bien l’intention de lui faire par de votre
comportement !
Jack, Sam et Hammond ne s’avaient plus quoi faire. Ils
étaient déconcertés par la réaction du conseillé. Il semblait que la
dernière réplique de ce dernier et "cloué le bec" au Général
Gyrich.
- Colonel, Major. Je vous présente mes excuses, à vous et vos symbiotes,
pour le comportement et les actions du Général. Je vais faire le
nécessaire pour que les enregistrements et toute forme d’espionnage sur
vous soit détruite.
- Heu… Merci…
- Je vous en pris c’est normal, il y à encore des gens qui ont de l’étique
dans notre pays.
- Et au sujet de notre affaire ?
- Personnellement je n’ai rien constaté qui me permette de mettre en
doute vos capacités à assurer vos postes respectifs. J’en aviserais le
ministre et le président. Quant à mon collègue ici présent, je doute que
son avis compte beaucoup à présent.
- Monsieur le conseillé, je ne sais pas quoi dire.
- Profité de cette victoire, Général Hammond, elle ne durera pas.
- Se sont des menaces, Général Gyrich ?
- Juste une constatation, Colonel.
Sur ceux, Gyrich se leva et sorti de la pièce sans autre
forme de procès.
- Général, Colonel, Major se fut un plaisir de faire votre connaissance.
Le conseillé salua les trois officiers qui lui rendirent la
formule de politesse.
- Une dernière chose : Tenez, juste au cas ou Gyrich, ou bien un de
ses semblables vous causerait des soucis.
Il tendis au colonel une carte de visite.
- Merci monsieur.
- De rien colonel. N’hésitez pas à me contacter en cas de problème.
Bonne journée messieurs, madame.
Et il sortit de la pièce.
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Sortie de la base de Cheyenne Mountain :
Le Conseiller Sullivan et le Général Gyrich montèrent dans
la limousine de fonction qui les attendait. La voiture démarra et sorti du
complexe :
- Cela c’est plutôt bien passé finalement.
- Il semble, en effet. Mais je dois vous féliciter sur votre prestation mon
cher Richard. Quel talent, j’ai failli y croire. Vous n’avez jamais eu l’intention
de vous lancer dans la comédie ?
- Ho, vous s’avez entre politicien et comédien la marge et mince. Le but
est le même faire croire à un public ce que nous voulons qu’il crois.
- Quoi qu’il en soit nous avons ce que nous étions venues chercher :
leur confiance.
- Oui, le sénateur sera content…
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Bureau du docteur Jackson, 15h45 :
Le téléphone sonna :
- Allô ?
- …
- Oui.
- …
- Moi ?
- …
- Quand ça ?
- …
- Très bien, j’arrive.
Daniel raccrocha et sorti de son bureau. Il pris la direction
des quartiers de Teal’C. Arrivé devant sa porte il frappa. Le Jaffa
ouvra :
- Daniel Jackson ? Que puis-je pour vous ?
- Je viens d’être informé que notre nouvelle coéquipière est arrivée
et comme Jack, Sam et le Général sont occupés, on m’a demandé de l’accueillir.
Vous voulez venir avec moi ?
- Volontiers, je vous suis.
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Un bureau quelconque à un étage tous aussi quelconque,
15h49 :
La jeune Russe contemplait sa tasse de café.
- C’est peut être la plus puissante nation du monde mais ils ne savent
pas faire le café… murmura t’elle dans sa langue natale.
Les baignets semblaient plus appétissant que le breuvage,
mais elle était trop stressée pour manger quoi que se soit.
La porte s’ouvrit. Elle se dépêcha de reposer la tasse
sur la table. Son geste trop rapide fit qu’elle renversa le café. La panique
l’envahi, elle aurait voulu nettoyer mais déjà une personne rentra dans le
bureau. Elle fit un pas chassé pour s’éloigné du lieu de son crime.
Daniel était suivi de Teal’C. Une fois rentrées dans la
pièce un soldat referma la porte derrière eux. Le Lieutenant Romanov se mis au
garde à vous :
- Heu… non ce n’est pas la peine… nous ne sommes pas des soldats.
Daniel était légèrement déconcerté. Il n’avait pas l’habitude
qu’on le prenne pour un militaire. Il est vrai que sa tenue pouvait prêter à
confusion.
Hésitante, Natalia se mis au repos dans une position
semblable à celle que prenait Teal’C d’habitude : droit comme un
piquet et les mains dans le dos.
- Je suis le docteur Daniel Jackson et voici Teal’C. Vous devez être le
Lieutenant Natalia Romanov ?
- Oui, monsieur.
- Et bien soyez la bienvenue au SG-C. Je ne sais pas si on vous a mis au
courant, mais nous allons travailler ensemble.
- Oui, monsieur. J’ai lu les dossiers des membres de l’équipe auquel je
vais être rattachée.
- Ha bon ?
- Sachez, monsieur, que c’est un honneur de travailler avec vous. J’espère
me montrer digne de cette confiance.
- Ho, je n’en doute pas… Mais le "monsieur" n’est pas
nécessaire. Appelé moi Daniel.
Daniel put voir que sa requête avait fait naître un grand
trouble dans l’éprit du Lieutenant. Elle ne devait pas être habituée à de
telle familiarité avec ceux avec qui elle travaillait.
- … ou Docteur Jackson, si vous préférez.
- Très bien, docteur Jackson.
- Quant à Teal’C… C’est Teal’C….
- En effet Daniel Jackson c’est ainsi que je m’appelle.
- Je disais cela pour le Lieutenant.
- J’avais compris et le Lieutenant aussi me semble t-il.
Daniel regarda Teal’C avec une certaine interrogation.
- Vous passez trop de temps avec Jack, Teal’C.
Le Jaffa leva un sourcil pour marqué son étonnement et
son incompréhension.
- Les deux autres membres de SG-1 sont actuellement en réunion avec le
Général Hammond. Je vous propose de visiter la base en attendant qu’ils
aient fini.
- Très bien, docteur Jackson.
Ils sortirent tous les trois de la pièce.
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Salle de Briefing, 16h28.
Jack regardait la carte de visite que lui avait donné le
Conseillé Sullivan :
- Vous en pensez quoi ?
- Quoi donc, Colonel ?
- De cette soudaine amitié du Conseillé. Vous ne trouvez pas que c’était
un peu facile. Nous avions droit au "gentil" politicien et au
"méchant" soldat.
- Tu ne lui fais pas confiance ? Demanda Sam.
- Je l’ais est trouvé très caricatural. Autant l’un que l’autre.
- Je suis assez de son avis, mon Général. Le Général Gyrich m’a
semblé un peut trop facilement déconcerté par le conseillé.
- Ouais… Comme on dit : " Ce n’est pas par ce que l’on
est parano que nos ennemis n’existent pas… ".
- Vous avez peut être raison. Je vais passer quelques cous de téléphone
pour en s’avoir plus sur ce conseillé et le Général.
Les trois amis pensaient à la même chose : N.I.D.
C’est à ce moment la que l’on frappa à la porte.
Daniel passa la tête par encadrement de la porte.
- Général, nous avons appris que votre réunion était finie. Vous êtes
disponible ?
- Oui docteur Jackson, vous pouvez entrer.
Il rentra suivit de Teal’C et du Lieutenant Romanov. Teal’C
referma la porte derrière eux. Natalia se mis au garde à vous. Les trois
officiers se levèrent et la saluèrent comme il se doit.
- Repos Lieutenant Romanov. Et bienvenue au SG-C.
- Merci, mon Général.
- Je suis désolé de ne pas vous avoir reçu moi-même mais mes obligations
m’en ont empêchées.
- Je comprends, mon Général.
- Mais je suis sur que le docteur Jackson et Teal’C ont été de parfaits
guides.
- Oui, mon Général.
- Je vous présente le Colonel Jack O’Neill, l’officier commandant de
SG-1.
- Lieutenant.
- Mon Colonel.
Jack regarda la jeune femme des pieds à la tête. Elle n’était
pas du tout comme il se l’imaginait. Il s’attendait à rencontrer la
parfaite machine de guerre russe, une femme à la masse musculaire
impressionnante et à la coupe au carré. Mais au lieu de cela il faisait face
à un bout de femme de pas plus d’un mètre soixante dix. C’est cheveux
brun-roux était attaché en chinions. Elle portait l’uniforme vert,
militaire, d’apparat russe. Plutôt bien proportionnée, elle était jolie à
voir. Son visage était bien moins juvénile qu’il ne l’avait pensé à
première vue.
- Et le Major Carter, que vous allez remplacer.
- Bonjours Lieutenant.
- Madame.
Le Major regarda sa remplaçante. Il lui était clair qu’elle
n’était pas à l’aise du tout, ce qui était compréhensible. Elle se
trouvait à des milliers de kilomètres de chez elle dans une base secrète d’un
pays qui était, il y a quelques années encore, considéré comme la pire
menace que la Russie avait, ajouté à cela sa jeunesse et son
inexpérience ; il avait de quoi être stressé. Malgré tout Sam la trouva
sympathique. Elle espérait que Jack ne la ferait pas trop souffrir…
- Pardon, mon Général, mais vous avez dit que je devrais remplacer le
Major ?
- En effet. Vous n’avez pas été mise au courant ?
- Non, mon Général.
- Le Major retourne à la vie civile en fin de semaine. Bien qu’elle reste
affectée au projet, elle effectuera beaucoup moins de mission sur le
terrain. C’est la que vous rentré en jeu.
- Je comprends mon Général.
- Au faite, demanda Daniel, comment c’est passé cette entrevue ?
- Ca dépend, Daniel.
- Comment cela, O’Neill ?
- Nous allons vous expliquer, Teal’C. Asseyez-vous... Vous aussi
Lieutenant
- A vos ordres, mon Colonel.
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Salle de Briefing, 17h13
- Très bien messieurs si plus personne n’a rien à rajouter vous pouvez
disposer. Pour ma part j’ai quelques personnes à contacter.
- Vous nous tenez au courant, mon Général ?
- Bien sur, Colonel. En attendant, je vous charge de faire visiter les lieux
à notre nouvelle recrut.
- Nous avons déjà commencé, Général.
- Dans ce cas la, nous allons finir tous ensembles, Daniel….
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Salle de contrôle, 18h20.
Les cinq membres de SG-1 rentrèrent dans la salle. Daniel
était en tête, il servait de guide au Lieutenant. Jack et Sam leur
emboîtaient le pas et Teal’C fermait la marche :
- Et voici donc l’endroit le plus important de la base…
- Ha, tient ? J’aurais cru que pour vous se serait l’infirmerie…
Sam donna un petit cou de coude à Jack dans les côtes.
Daniel lui lança un regard noir. Il se contenta de lui faire un petit sourire
de satisfaction. Natalia eu une réaction très "Teal’Cienne" :
elle leva un sourcil en signe de surprise…
- … Je disais donc que nous sommes dans la salle de contrôle qui permet d’activer
la porte des étoiles. Et là vous pouvez donc voir la fameuse porte.
- Vous l’avez déjà vu ? demanda Sam
- J’ai vu la notre, enfin, celle qui se trouve en Russie.
- Vous ne l’avez jamais utilisé, je suppose ?
- Non, mon Colonel. J’ai appris son existence bien après l’arrêt du
programme.
Jack décrocha un téléphone et tapa sur quelque
touche :
- Mon Général ? O’Neill. Vous nous autorisez à faire une petite
ballade, histoire d’initier notre nouvelle recrue au voyage à travers la
porte ?
- …
- Bien sure.
- …
- Cela va de soit. Merci mon Général.
Il raccrocha.
Jack se tourna ver l’homme assit au pupitre de
commande :
- Sergent ?
- Oui mon Colonel ?
- Préparez vous à composer les coordonnés d’un P4 ou 5x quelque chose
que nous ayons déjà visité. Nous partons faire du tourisme.
- Jack vous êtes sur que c’est une bonne idée ?
- C’est bon Daniel. C’est une planète connue ou nous allons.
- Nous devrions peut-être envoyer une sonde avant ?
- Daniel, d’habitude le méfiant c’est moi. Un peu d’optimiste que
diable ! On fait juste l’aller-retour.
- Juste l’aller-retour ?
- Puis que je vous le dis.
- Non par ce que la dernière fois que nous étions sensés faire un
aller-retour…
- Daniel…
- Jack ?
- La paix !
Natalia se pencha prés de Sam et lui murmura :
- Dites moi Major, ils sont toujours comme ça ?
- Bienvenue dans notre monde, Lieutenant...
- Très bien SG-1 changement de tenu et équipement. On se retrouve devant
la porte dans un quart d’heure.
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Un quart d’heure plus tard devant la porte des
étoiles :
Le septième chevron s’enclencha. Comme à l’habitude un
geyser de lumière se forma ver l’arrière puis il alla ver l’avant, avant
de se stabiliser et formé "l’horizon de lumière".
- Bozhe moï… Murmura Natalia.
- N’est ce pas ?
Jack affiché une certaine satisfaction devant le
comportement de la jeune femme.
- Allez les enfants, en avant.
Jack rentra dans le cercle et disparut. Teal’C lui emboîta
le pas. Natalia s’arrêta devant la flaque. Avec prudence, elle tenta de
toucher la surface bleutée.
- Impressionnant, n’est ce pas ? Demanda Daniel.
- J’ai… J’avais vu des vidéos et des photos, mais… mais je n’imaginais
pas…
- Non, on ne peut pas. C’est unique comme spectacle. Rajouta Sam.
Le lieutenant pris une grande inspiration, ferma les yeux et
rentra dans le vortex. Ses deux partenaires la suivirent….
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Sur la planète, un peut plus tard :
- Aoutch ! Doucement ! A force de me taper au même endroit vous
allez me faire mal.
Le Jaffa venait de frappé O’Neill pour l’obliger à s’agenouillé.
Les cinq autres firent de même avec le reste de SG-1. Tous se retrouvèrent
donc à genoux devant un trône vide entouré d’une demi-douzaine de Jaffa.
Est-il nécessaire de préciser qu’aucun de nos héros n’avaient leurs
armes ?
- Je l’avais dit : Il fallait envoyer une sonde.
- Daniel, ne recommencez pas.
- Juste un allé retour, hein ?
- La ferme, Daniel.
- Du tourisme…
- Mais vous allez vous taire à la fin !
- Silence Tau’ri ! S’écria un jaffa.
- Permettez ! On s’explique ! Continua Jack.
- Il n’y à rien à expliquer vous nous avez mis dans les ennuis, comme d’habitude !
- Comme d’habitude ! Parce que c’est moi qui me mêle de tous à
chaque fois, monsieur "je veux rendre le monde meilleur".
Un Jaffa frappa Jack pour le faire taire. Daniel repris.
- C’est vrai que votre méthode : Je fonce et je réfléchis après,
c’est très efficace !
- Les méthodes du Colonel se sont toujours avérées efficaces, Daniel
Jackson.
- Efficaces !? Pour nous mettre dans des situations pareilles !!
- Messieurs ! Je vous en pris !
- Sam ne vous mêlez pas de ça c’est une affaire d’homme ! Cela
concerne ces deux abruties au cerveau de la taille d’un petit poids et
moi !
- Je vous rappelle que sans "l’abruti au cerveau de la taille d’un
petit poids" vous seriez encore sur Abydos, à l’heure qui l’est !!
Les Jaffa regardaient les prisonniers avec étonnement et
amusement. Ils en avaient oublié l’arrivé prochaine de leur dieu.
- A parce que c’est vous qui nous aviez sorti de la peut être !!
Elle est bien bonne !!
- Dites les machos, c’est pas un peut fini !! S’écria Sam.
- Major Carter, il semble que l’on vous a dit de ne pas vous mêler de
ça.
- Vous la montagne de muscle noir, mêlez vous de ce qui vous
regarde !!
- Fichu américain, aucune discipline…
- Elle a quelque chose à dire la Popov ?
- La ferme Daniel !
Tous en disant cela il se releva et pointa un doit accusateur
sur le docteur Jackson. Un Jaffa s’apprêta à le frappé quand son Prima lui
fit signe de ne rien faire. Celui-ci semblé être amusé par la dispute.
- La ferme, vous même ! Daniel se leva aussi.
- Cela devrait être mon pays qui mène ce projet ! Nous, nous s’avons
géré ce genre de situation ! Natalia se leva.
- A oui, on voit comment vous gérez les situations chez vous ! C’est
une vraie débâcle ! Tout en disant cela, Sam s’était levée.
- D’accord avec vous Major. C’est russe ne sont pas fiable. Teal’C se
redressa à son tour.
- Vous je vous ai dit de ne pas m’adresser la parole ! Et puis,
écartez vous de moi !
Sam poussa violemment Teal’C. Celui recula et arriva à
quelques pas d’un Jaffa. Ce fut le signal :
Avec la vitesse de l’éclaire, Teal’C se retourna,
attrapa à deux mains la lance du Jaffa et avec son pied le déséquilibra. Dans
sa chute, il lâcha l’arme.
En même temps, Natalia qui se trouvait de dos à un autre
garde, effectua un coup de pied retourné digne des meilleurs films de Bruce
Lee. L’homme ne comprit pas ce qui lui arriva et finis sur le sol,
inconscient.
Dans une synchronisation et une symétrie que leur
"dispute" ne laissait pas prévoir, Jack et Daniel sautèrent sur un
des gardes. Tous trois tombèrent sur le sol. O’Neill lui décrocha un crochet
du droit qui envoya le Jaffa au pays des rêves.
Sam se précipita sur un des Jaffas qui s’apprêtait à
tirer sur Teal’C et, à son tour elle saisit la lance. Un duel de force s’opposa
entre le Jaffa et la Tok’Ra.
Les deux Jaffa qui n’étaient pas occupé par un adversaire
voulurent faire feu. Un seul d’entre eux y parvint. L’autre fut abattu par
un Teal’C fulgurant, avant qu’il ne puisse agir. Le tir manqua de peu le
Lieutenant qui l’esquiva par un plongeon.
Sam, malgré l’aide se son symbiote, avait fort à faire
face au Prima. Leur duel de force ne semblait pas vouloir tourner à l’avantage
de l’un ou de l’autre. Le tir de la lance de Teal’C vint arrêter le duel.
Natalia fit un roulé boulé et réussit à se repositionner
pour pouvoir esquiver une nouvelle attaque de son adversaire. Celui ci allait
faire feu, quand un tir de zat’ le neutralisa. Jack venait de l’abattre avec
l’arme qu’il venait de prendre au Jaffa que lui et Daniel avaient assommé.
Teal’C, qui venait de neutraliser l’adversaire du Major,
ne pris pas la peine de se retourner pour abattre le Jaffa qu’il venait de
désarmer. Il se contenta de faire pivoter son arme vers l’arrière et tira
avant que le garde ne puisse utiliser son zat’.
Le calme survint après la bataille :
- Beau travail d’équipe, les enfants.
Jack s’approcha du Lieutenant. Il lui tendit la main pour l’aider
à se relever.
- Jolie détente, Lieutenant.
- Merci, mon Colonel.
Elle se releva.
De leur côté Teal’C et Sam firent de même pour aider
Daniel à se relever. Il était toujours assis sur le Jaffa inconscient. Les
trois amis s’excusèrent mutuellement pour les fausses paroles qu’ils
venaient de se dire.
- Je tiens à m’excuse mon colonel.
- Ha est pourquoi ?
- Je n’ai pas compris tous de suite votre plan. A cause de moi cela aurait
pu pal finir.
- Vous avez fait du bon boulot lieutenant. Ne vous en faites pas.
- Je tiens aussi à vous remercier de m’avoir sauvé la vie.
- Ne vous en faite pas, les occasions de remettre ça ne manqueront pas.
Daniel s’approcha
- Désolé de vous interrompre mais nous devrions y aller avant que le Goa’uld
qui dirige tout ce beau monde arrive avec des renforts.
- Pourquoi Daniel, vous ne voulez pas faire connaissance avec le maître des
lieux ?
- Pas vraiment.
- Pour tous dire moi aussi. Allez les enfants, nous rentrons.
---------------------
Salle de la porte des étoiles, complexe de Cheyenne
Mountain, plus tard :
Les cinq membres de SG-1 franchirent la portent. Hammond vint
à leur rencontre :
- Colonel O’Neill, que s’est il passé ? Vous ne deviez partir qu’une
heure et cela fait plus de quatre que nous vous attendions !
Jack descendit la rampe d’arrivée et passa devant le
Général :
- Ho, rien de bien méchant mon Général, la routine…
Jack continua son chemin, Teal’C arriva à son tour devant
le Général !
Il laissa sa place à Sam :
Daniel suivait Sam :
- Et des Planeurs de la Mort.
Et enfin Natalia fermait la marche :
- Bref, la routine, comme dit le Colonel, mon Général…
Le Général regarda les membres de SG-1 s’éloigner :
- Mon dieu… Elle a déjà pris leurs mauvaises habitudes… Pensa t’il.
Il esquissa un léger sourire, et leur emboîta le pas…
Fin de l’épisode (mais ça vous l’aviez compris…).