Conflit Familial

Auteur : Craby.

Adresse : Craby@Marmotte.net

Genre : Un peut de tout.

Saison : Le plus tard possible (Essayez de tenir compte de la saison six mais avec Daniel.).

Résumé : Un Asgard demande un coup de main à SG-1 et comme d’habitude ça se passe mal.

Spolier : Tous ceux où apparaissent les Asgards.

© : Il ne faut pas le dire mais j’utilise des personnages qui ne sont pas à moi. Mais bon, vu que je ne gagne pas d’argent avec j’ai le droit. Enfin, je crois… Ha si ! Y’en a quelques uns que j’ai créés et qui sont donc à moi.

Soutien logistique et moral : Effectué par la personne de Cae.

Remerciement : Merci à tous ceux qui m’ont envoyé un petit mot (Vous pouvez continuer ça fait toujours plaisir.).

 

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Précédemment dans Stargate SG-1 :

La Grande Évasion : Dans un futur proche, la Terre est sous le joug des Goa’ulds. Dans le but de sauver leur monde, les derniers Terriens libres, pour la plupart des anciens du SG-C, prennent d’assaut un laboratoire Goa’uld. Leur but : utiliser une machine à voyager dans le temps et changer l’histoire. Le Général Jack O’Neill, le docteur Janet Frasier et bien d’autres mourront pour permettre à Rachel O’Neill (fille de qui vous savez…) de rejoindre notre époque.

Le Jour ou le Futur rencontre son Passé : Rachel O’Neill arrive à notre époque et rencontre ses parents. Elle leur explique que l’intervention des humains lors d’une réunion des Grands-maîtres aura pour but de les unir contre la Terre, menant celle-ci à sa destruction. Conscients du danger et avec l’aide des Tok’Ra, les équipes SG décident de frapper fort et de prendre le risque de tuer les dirigeants Goa’ulds. Grâce à l’aide de Rachel, les Grands-maîtres seront tués mais celle-ci perdra la vie pendant la mission.

Jack et Sam briseront les barrières qui les séparent et Daniel et Janet commenceront à flirter ensemble.

Le Gouffre : Ce qui devait être, au début, une simple mission de sauvetage d’une scientifique Tok’Ra perdue sur une planète, soi-disant déserte, tourne au drame. Sam victime d’un système de défense anti-humain fait une chute dans un ravin. Elle retrouve la scientifique Tok’Ra, qui n’est autre que Freya/Anis mourante, suite à une chute similaire à celle du Major. Sam gravement blessée accepte de devenir le nouvel hôte d’Anis, Freya étant mortellement touchée. De sont côté, Jack refusant d’abandonner Sam, prend la décision de devenir l’hôte du symbiote Tok’Ra Lamtash, pour pouvoir secourir celle qu’il aime. Jack, Teal’C, Jacob et le Tok’Ra K’lyn réussissent à libérer Sam prisonnière de primitifs locaux.

Miroir déformant : Pendant que SG-1 est en mission de sauvetage, le SG-C reçoit la visite de quatre voyageurs dimensionnels : Le docteur Carter, le Colonel Kawalski, le docteur Jackson et son épouse Sha’ré. Ceux-ci prétendent voyager de dimension en dimension pour aider les autres mondes à lutter contre les Goa’ulds en partageant les informations qu’ils ont pu récupérer lors de leurs voyages. Très vite, les voyageurs se veulent mal intentionnés et pillent les banques de données de la base. Heureusement le Général Hammond et le docteur Frasier soupçonneux, contrent leur plan. Le retour impromptu de SG-1 les empêchera de fuir.

Daniel demande à Janet de l’épouser.

Les Aléas du Quotidien : Sam et Jack subissent une évaluation pour savoir s’ils sont encore dignes de leurs postes, vu leur statut de Tok’Ra. Sam quitte l’armée et reste attachée au projet comme scientifique. Un nouveau membre la remplace dans SG-1 : le Lieutenant Natalia Romanov, une Russe.

Jack demande à Sam de l’épouser. Elle demande du temps pour réfléchir.

Timeslide : SG-1, plus Sam, est envoyé à Washington pour mener une enquête sur un civil construisant une Porte des Étoiles artisanale. Sur place, la situation dégénère quand le NID intervient, tuant le civil et endommageant la pseudo-porte. Celle-ci explose et envoie toute l’équipe environ six ans en arrière au moment de la première mission sur Chulack. Pour rentrer chez eux SG-1 doit utiliser la porte de Cheyenne Mountain. Ils sont confrontés pour un bref instant à leurs doubles du passé. Ils réussissent à renter à leur époque. Bien que l’histoire ne semble pas avoir été affectée par leur aventure, Sam s’inquiète des conséquences d’un tel voyage.

Mariage de Daniel et Janet. Sam accepte d’épouser Jack.

Le début de la fin : Le Sacrifice d’un Ange. Pour fuir une planète sur le point d’être détruite par une supernova, SG-1 utilise un vaisseau spatial. Bombardée par des radiations toute l’équipe risque la mort. Daniel se sacrifie pour amener l’appareil à bon port. Mourrant, il subit son Ascension…

Le début de la fin : Nexus : Juste après l’enterrement de Daniel sur Abydos ; Sam et Jack sont agressés par un être nommé Nexus qui prétend vouloir venger les crimes qu’ils ont commis. Il laisse vingt-quatre heures pour se préparer à mourir. De retour sur Terre, Jack, Sam, Teal’C, Natalia, Jacob, K’lyn et Brat’ac décident d’affronter sur une autre planète le tout puissant Nexus. Pendant vingt-quatre heures, nos héros se prépareront matériellement et physiquement. Jack et Sam en profiteront pour se marier, Natalia et K’lyn s’uniront d’une autre manière, Jacob et Hammond se souviendront de leurs combats passés, Teal’C et Brat’ac feront le point sur leurs vies et Janet fera la paix avec elle-même.

Quelques heures avant l’expiration du délai toute l’équipe part sur la planète qui leur servira de champ de bataille.

Le début de la fin : Ragnarok : le combat qui oppose SG-1 à Nexus tourne vite en faveur de ce dernier. Malgré l’intervention de Thor et de quelques vaisseaux Asgards ainsi que de Daniel revenu de son Ascension. C’est ce dernier qui permettra de découvrir que Nexus n’est autre que William O’Neill, le fils de Jack et Sam dans une autre dimension. Dimension créée lors de leur voyage dans le temps. Sam et Jack livrent alors un combat psychologique avec leur enfant pour lui faire entendre raison. Ce dernier réalisant ses erreurs décide de se racheter d’une manière bien étrange : il se sacrifie pour modifier la réalité.

Renaissance : Le monde est "normal". SG-1 comprend Le Colonel O’Neill, le Major Carter le docteur Jackson et Teal’C. Mais quelque chose "cloche", tout le monde s'en rend compte mais n’arrive pas à trouver en quoi. Il faudra attendre la découverte, sur une autre planète, d’un étrange objet : une sorte de bloc de glace jaune contenant une jeune fille. Ramené sur Terre, l’objet augmente les incohérences : lapsus et événements soi-disant impossibles s’enchaînent, jusqu’à faire de Sam et Jack des "Goa’ulds". Très vite eux et le reste de SG-1, s’aperçoivent que rien n’est tel qu’il ne devrait l’être. Conscient que seule la jeune femme prise dans le bloc peut rétablir la réalité, SG-1 se voit obligé d’affronter le SG-C, persuadé qu’ils sont devenus fous, pour libérer une Rachel O’Neill ressuscitée pour l’occasion. Sam et Jack réussissent in extremis à libérer leur fille de sa prison de topaze rétablissant la réalité telle qu’elle l’était avant l’intervention de Nexus.

Devine qui vient dîner ce soir ? : Un vaisseau Goa’uld s’écrase dans le sud de l’Angleterre. SG-1 doit s’allier aux forces militaires britanniques et françaises pour prendre d’assaut l’appareil et ainsi empêcher une invasion probable. A bord de l’épave nos héros retrouveront une vielle connaissance du nom d’Aris Bok (épisode le Chasseur de Prime) et feront connaissance d’une alliée Jaffa : Kal’Auc. Les efforts conjoints de tout ce beau monde permettront d’éliminer le Goa’uld et ses gardes. Malheureusement, le Capitaine Natalia Romanov sera blessée et perdra l’enfant qu’elle attendait.

Trahison : Lorsque la nouvelle invention de Sam est détruite dans de mystérieuses conditions, tout porte à croire que quelqu’un au SG-C a quelque chose à cacher. Après enquête, nos héros découvrent que le docteur Frasier n’est pas celle qu’elle prétendait être. Cela fait deux ans qu’une extra-terrestre polymorphe la remplace. Envoyée, à l’origine par les Grands-maîtres Goa’ulds pour espionner la Terre, celle-ci tombera amoureuse de Daniel et n’accomplira pas sa mission. SG-1 n’a pas le temps de se remettre de la nouvelle : la fausse Janet est assassinée par le Tok’Ra K’lyn. Celui ci s’avérera être en fait le Goa’uld Klorel. Tiraillé entre son amour pour une humaine et la mégalomanie propre à sa race, il se suicidera devant les yeux de sa bien-aimée…

Stargate Unlimited : Une race extra-terrestre réunie une équipe dont les membres viennent de diverses époques de l’histoire de SG-1 : Le Colonel O’Neill et le Capitaine Carter au début de l’équipe ; le Capitaine Carter possédée par Jolinar ; Martouf et Freya de l’époque du test Zatarc ; Rocha précédent hôte de Jolinar ; Rachel O’Neill âgée de dix ans de plus et enfin les Samantha et Jack O’Neill contemporains. Malgré les tentions qu’engendre une telle association, toute l’équipe s’efforce de réussir à travailler ensemble. Envoyé deux mille ans en arrière sur une planète similaire à l’Égypte antique où sévit Râ, le commando découvre que jadis, un membre de la race Asgard a tenté de s’associer aux dieu Goa’ulds et que la dite association n'a pas eu lieu à cause de l’instabilité du pouvoir de Râ, mis en péril par la rébellion de sa fille : Anta. Celle-ci prônant des propos peu familiers pour un Goa’uld (Liberté pour les Jaffas et les humains…) manquera de se faire tuer par son père grâce à l’intervention de Jack et son équipe. Libérée et forte d’un nouvel hôte volontaire, Anta qui se rebaptisera Égérie, décidera de créer un mouvement pour mettre fin à la domination des Grands-maîtres et de R. A partir de ce jour, la Tok’Ra était née… Nos voyageurs seront renvoyés dans leur époque, sans souvenirs de la mission accomplie.

Et maintenant, la suite…

 

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Quelque part, à des années-lumière de la Terre :

Courir.

Les tirs fusent de toutes parts.

Elle se retourne pour répliquer, mais elle ne fait pas mouche.

Et ces couloirs qui n’en finissent pas. Où est-elle ?

Un tir lui effleure l’épaule.

Elle oublie la douleur de ses blessures. Elle doit les prévenir. Sans elle, ils n’ont aucune chance.

Un croisement. Par où ? Elle choisit à gauche.

Deux Jaffas. Elle est plus rapide qu’eux. Ils tombent.

Une porte. Elle écrase le bouton d’ouverture. L’imposant volet doré s’ouvre. Elle rentre dans l’immense salle. La Porte des Étoiles est là.

Elle rentre les coordonnées. Le vortex se forme.

Des pas. Ses poursuivants arrivent. Vite !

L’appareil ! Elle ne doit pas oublier de s’en servir, sinon ce serait la fin de son voyage. Comment fonctionne-t-il déjà ? Ha oui ! Elle tape le code sur les touches de son bracelet digital.

Un tir vient s’écraser à quelques centimètres d’elle. Pourvu qu’elle ne se soit pas trompée. De toute façon elle n’a pas le choix.

Elle n’a plus de dieux à prier, sinon elle le ferait. Elle franchit l’horizon bleu.

 

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Terre, SG-C :

- Fixe !

Sur l’ordre du Colonel O’Neill, l’ensemble des militaires présents se mirent au garde-à-vous. Daniel d’un geste rapide en profita pour resserrer le nœud de sa cravate. Sam se raidit aussi. Teal’C se contenta de prendre sa position flegmatique, les mains dans le dos. Jonas Quinn et Aris Bok, quelque peu surpris par le comportement de leurs hôtes, regardèrent à droite et à gauche, puis décidèrent, d’un accord commun, d’imiter la position de leur voisin Jaffa.

- Mesdames et messieurs, voici donc la raison d’exister de cette base, la Porte des Étoiles.

Le Général Hammond fit son entrée dans la salle d’embarquement. Il était suivi par le Major Davis et dix-sept autres personnes toutes des civils.

En extase devant le cercle de métal, un brouhaha de commentaire dans différentes langues commença à monter, chacun ayant son avis à donner sur l’objet en question.

Toujours au garde-à-vous, l’ensemble des équipes SG et du personnel de la base attendait patiemment que les représentants des différents pays alliés veuillent bien s’intéresser à eux.

- S’il vous plait, nous répondrons à vos questions au moment venu. Pour l’instant j’aimerais vous présenter les personnes sans quoi rien, ici, ne serait possible. Les membres des équipes SG et le reste du personnel de la base.

Hammond se plaça de telle manière à présenter tout le monde.

- Tout d’abord voici, mon officier en second, et le commandant de l’équipe phare de cette base, le Colonel Jack O’Neill.

- Messieurs… et mesdames. Voyant que les représentants norvégien et italien étaient des femmes.

- Voici donc, le fameux chef de l’équipe SG-1. Constata un homme avec un fort accent allemand.

- J’ignorais que j’étais connu jusque de l’autre côté de l’Atlantique.

- Colonel…

Hammond lança un regard noir à Jack. Celui-ci prit son air interrogateur de celui qui ne comprenait pas du tout ce qu’on lui reprochait…

Le major Devis prit la suite :

- Voici le docteur Samantha Carter. C’est notre experte sur le fonctionnement de la Porte des Étoiles. C’est la conceptrice de la plus grande partie des systèmes qu’emploie cette base.

La foule salua Sam. Elle fit de même.

- En fait, le Major Davis exagère. Je ne suis qu’une pièce d’un très grand ensemble. D’autres que moi participent au projet.

- Le docteur Carter est trop modeste.

- C’est tout à son honneur, mais j’aurais une question à poser au docteur ainsi qu’au Colonel O’Neill.

L’homme qui venait de parler était de taille relativement petite, portait des lunettes qui ne cachait absolument pas ses yeux bridés ni sa peau jaunâtre. Il était en train de feuilleter un dossier à la pochette bleue où l’inscription "Top Secret" était inscrite.

- Monsieur le Ministre Takinata ? Un problème ? Interrogea Davis.

- D’après les informations que j’ai là. Vous et votre mari, car vous êtes bien mariés, n’est ce pas ? Vous êtes parasités par un de ces fameux extra-terrestres que vous combattez. J’aimerai plus d’explications. Tout cela me parait bien étrange.

- Cher collègue, il semble que vos notes soient quelque peu faussées. Fit remarquer le ministre de la Défense russe.

- Je crains que le ministre Kravinov est raison, monsieur Takinata.

- Major Davis si vous laissiez le docteur et le Colonel s’expliquer eux-mêmes.

- Bien sûr, mon Général.

- Merci, Général Hammond. Remercia Anis.

A sa voix de Tok’Ra, un murmure se leva.

- Je me nomme Anis de la Tok’Ra et je vous salue, Monsieur Takinata, sachez que contrairement à vos dires, je ne suis pas un parasite, mais un symbiote. Mon hôte et moi-même vivons en parfaite harmonie, contrairement aux Goa’ulds qui eux, parasitent, bel et bien le corps de leur hôte les privant de leur libre arbitre.

- Colonel O’Neill, vous avez quelque chose à rajouter ? Demanda Hammond.

- Non, non, Général. Jack et moi n’avons rien d’autre à dire. Notre femme a très bien parlé.

- Merci, Lamtash.

- Général Hammond, quelles sont les conséquences sur votre façon de diriger du fait que votre second soit un extra-terrestre ? Demanda le ministre français.

- Hé ! Mais nous ne sommes… fit Jack.

- Et qu’est-ce au juste qu’un Tok’Ra ? Reprit le ministre japonais.

- Messieurs-dames. Nous comprenons votre intérêt pour le Colonel et sa femme, mais ils ne sont pas les seuls membres importants de notre base. Nous répondrons à toutes vos questions un peu plus tard, si vous le voulez bien.

Jack se pencha vers Sam et lui murmura :

- Cela devient franchement pénible de devoir expliquer le pourquoi et le comment nous concernant à chaque épisode.

- Prévois une bande enregistrée la prochaine fois.

- J’y penserai…

Hammond :

- Le docteur Daniel Jackson est la personne qui a déchiffré les inscriptions qui se trouvent sur la Porte des Étoiles ce qui nous a permis de comprendre son fonctionnement.

- Cela a dû vous demander un temps astronomique pour comprendre tout cela, docteur Jackson. Demanda la ministre norvégienne.

- Hum…Astronomique n’est pas vraiment le terme que j’emploierais...

- Vraiment ? Et quel terme emploieriez-vous donc ?

- Heu… journalier.

- Il fallut quinze jours au docteur Jackson pour traduire ces inscriptions sur lesquels travaillaient nos experts depuis deux ans.

- Quinze jours ! Vous devez être très doué ?

- Nous nous efforçons de croire que cette base emploie les meilleurs éléments du pays…et bientôt du monde entier. Répondit Hammond.

Arriva ensuite les membres cent pour cent extra-terrestre :

- Je vous présente Teal’C, Aris Bok et Jonas Quinn. Comme vous le savez sans doute déjà, ce sont tous les trois des réfugiés extra-terrestres qui nous apportent leur aide dans notre lutte contre les Goa’ulds.

Comme à son habitude, Teal’C inclina la tête en guise de salut, Jonas fit un petit sourire crispé, quant à Aris il fut plus loquace :

- C’est un plaisir de rencontrer les représentants des nombreuses nations de la Terre. Une telle alliance ne peut que nous renforcer et augmenter nos chances contre les Goa’ulds. Plus nous serons à nous unir mieux cela sera.

A quelques pas de là, Sam sourit. Ce discours ressemblait beaucoup à celui qu’elle avait tenu à Aris lors de leur première rencontre.

- Nous en sommes tous persuadés Aris, merci…

Aris, pour ses voisins, à voix basse :

- J’ai été bien ?

- Parfait. Répondit Jonas.

- Je n’aurais pas dit mieux… Rajouta Teal’C.

La réplique lui valut le regard étonné d’Aris et de Daniel.

- A présent, nous aimerions vous présenter les soldats russes qui ont rejoint la base. Certes, nos détracteurs se plaignent qu’ils ne sont que huit, mais personnellement, je me dis qu’il y a de cela quelques années seulement en arrière une telle association aurait été inenvisageable. C’est la preuve que la hache de guerre entre nos deux nations a été enterrée.

- Je suis parfaitement d’accord avec vous Général Hammond. Et sachez que la plupart des dirigeants du peuple russe le sont aussi. Ceux dont vous parlez ne représentent qu’une minorité.

- Merci monsieur le Ministre.

Jack s’imaginait que Natalia devait être dans ses petits souliers pour la venue de l’officiel de son pays. Un rapide coup d’œil vers son subordonné balaya les illusions de Jack. Celle-ci ne semblait pas du tout stressée, au contraire, son visage affichait une expression de mécontentement. Est-ce que quelque chose qui avait été dit ne lui plaisait pas ?

Alors que le Général et le Major continuaient leur présentation du personnel, un rayon de lumière fit apparaître un petit être gris bien connu des membres de SG-1.

Tous les membres de la délégation restèrent figés de surprise devant cette entrée très particulière d’une créature tout aussi spéciale. Ce fut Jack qui cassa le silence.

- Tien, ça faisait longtemps… Mon Général, ne serait-il pas temps que nos invités continuent leur visite… ailleurs ?

- D’accord avec vous, Colonel. Major Davis, veuillez accompagner nos visiteurs pour le reste de la visite.

- A vos ordres, mon Général.

- Général Hammond, une seconde je vous prie. Qu’est-ce donc que … ça ? Demanda le ministre japonais.

- Monsieur Takinata, décidément, vos dossiers sont vraiment incomplets. C’est un Asgard, bon sang ! Un vrai!

L’enthousiasme du ministre danois déteignit sur ses collèges :

- Un Asgard ? Vous êtes un vrai ? Enfin je veux dire…

- Je suis en effet un membre de la race Asgard. Expliqua calmement le petit être.

- Je les imaginais plus….

- Vous avez vu sa boite crânienne ? Ça doit être dû à…

- A votre avis, il respire ?

- Quel âge avez-vous ?

- Avez-vous des pouvoirs télépathiques ou télékinésiques ?

- Et est-ce que….

- Messieurs-dames !! Ce petit bonhomme a sans doute plein de chose à nous dire de très important et n’a vraiment pas le temps de répondre à vos questions. C’est pourquoi nous apprécierons si vous quittiez cette salle. Lança Jack.

- Quoi ! Mais nous avons….

- Le docteur Jackson ici présent est un expert dans la race des Asgards. Il répondra volontiers à vos questions.

- Moi ? Demanda crédulement Daniel.

- Oui, vous.

- Ha bon…

- De plus si vous voulez voir un extra-terrestre, Aris Bok, ici présent va se faire une joie de vous accompagner. N’est-ce pas Aris ?

- …

- J’ai dit : N’est-ce pas Aris ?!

- (Soupir) Tout à fait Colonel.

- Merci.

- Général Hammond, je m’offusque ! Nous avons le droit d’être mis au courant. Un tel comportement ne peut que dégrader nos relations.

- Ce que le Colonel a oublié de préciser c’est que notre invité est un grand timide. Il ne parle qu’aux personnes qu’il connaît. Nous en l’occurrence. Mais je suis persuadé que le Général vous fera transmettre toutes les informations concernant cette entrevue en temps voulu. N’est-ce pas Général ? Demanda le Capitaine Rachel O’Neill.

- En effet Capitaine.

- Merci Capitaine.

- De rien Colonel.

- Messieurs je vous prie de bien vouloir suivre le Major Davis et le docteur Jackson. Comme l’a dit le Colonel, Aris Bok vous accompagnera et répondra à vos questions.

Aris soupira et prit en premier la direction de la porte de sortie.

- Si vous voulez bien me suivre. Invita Davis.

Non sans quelques regrets les représentants de l’Europe, de la Russie et du Japon quittèrent la salle.

Hammond s’adressa à Natalia :

- Capitaine Romanov, suivez-les et assurez-vous qu’aucun d’entre eux n’aient l’idée de "s’égarer" dans les couloirs et revenir ici.

- A vos ordres, mon Général.

- On vous racontera. Lança Jack.

Jack s’attendait à une vanne comme réponse de la part de la jeune femme ; mais celle-ci se contenta de sortir pour rejoindre le groupe.

Hammond en profita pour disperser les militaires qui attendaient au garde à vous. Tous quittèrent la pièce.

- Bon, maintenant que nous sommes en petit comité, nous allons pouvoir discuter. Vous n’êtes ni Thor, ni Freyr, n’est-ce pas ? Et je ne pense pas non plus que vous soyez Heimdall.

- En effet Colonel O’Neill, je m’appelle Loki. Et j’ai besoin de votre aide.

 

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Au même moment, dans un couloir de la base :

La délégation étrangère continuait son avancée tout en écoutant les explications de leurs guides. Plus en arrière, Natalia suivait le groupe sans vraiment s’intéresser à ce qu’il se disait. Son esprit était focalisé sur certaines choses, qui visiblement la contrariaient.

Une personne s’échappa du groupe et alla vers elle.

- Monsieur le Ministre, je vous prie de bien vouloir regagner le reste du groupe.

Le ministre Kravinov regarda autour de lui pour s’assurer que personne n’était à portée d’oreille.

- Natalia, maintenant que nous sommes seuls, tu peux arrêter le protocole.

Le visage de Natalia restait figé. Elle avait visiblement du mal à contenir un sentiment de colère.

- Bonjours papa.

- Ha ! Je retrouve ma grande fille.

Il donna l’accolade à sa fille. Natalia n’y répondit pas.

- Combien de temps cela fait-il ?

- Ça dépend. Depuis la dernière carte postale ? Noël, il y a cinq ans. Dit-elle sur un ton ironique.

- Nat…

- A moins que tu fasses allusion, au café que nous avons pris, entre deux de tes rendez-vous, pour mon quatorzième anniversaire.

- Tu exagères, nous nous sommes vus plus souvent.

- Ha oui, c’est vrai, il y a deux ans quand tu es venu en visite officielle dans mon Académie. Notre discussion a duré, combien de temps déjà ? A peu près autant de temps que celle-là !

- Chérie…

- Tu devrais rejoindre tes collègues. Il ne faudrait pas que tu perdes une seule minute des explications du docteur Jackson. Tu te rends compte que s’il te manque ne serait ce que quelques minutes de l’entretien dans ton compte rendu, cela pourrait être la fin de ta précieuse carrière !

- Natalia, je suis quand même ton père.

- Ha, non ! Toi, tu es mon géniteur biologique ! Un père c’est un homme qui passe du temps avec sa famille !

- Chérie, tu sais très bien que…

- " Je dois faire mon devoir pour la nation, ce qui exige des sacrifices ". Oui merci je connais ! Pendant quinze ans j’ai entendu ce refrain, et maman aussi ! C’est pour cela qu’elle est partie et que je l’ai suivie ! Elle, comme moi, nous en avions assez. De toute façon tu n’étais jamais là ! Tu n’as jamais été un père pour moi !

- Je ne peux pas te laisser dire cela ! Je n’ai peut-être pas été le meilleur des pères, mais on ne peut pas me reprocher de ne pas avoir subvenu à vos besoins, à ta mère et toi, même après que vous soyez parties !

- Mais c’est pas vrai, tu n’as donc toujours rien compris ! Un père ce n’est pas qu’un compte en banque ! Un père c’est un modèle, une source de réconfort, un protecteur ! Tu n’as jamais été là quand j’ai eu besoin de toi ! Quand maman a eu besoin de toi ! Où étais-tu quand elle est morte ! Tu n’es même pas venu à l’enterrement !

- Je…

- J’avais dix huit ans ! Dix huit ans ! J’étais perdue et seule ! J’avais besoin de toi, mais tu n’étais pas là !

- Natalia, je te jure que si j’avais pu être là…

- Je n’ai que faire de tes excuses ! Ça fait vingt-trois ans que cela dure !

Natalia attrapa son père par le bras et le tira.

- Viens avec moi, je vais te montrer quelque chose.

Elle les emmena dans la salle de briefing qui donnait sur la Porte des Étoiles. Là, ils pouvaient voir SG-1 et Hammond discuter avec l’Asgard.

- Quand je suis venue ici, c’était pour m’éloigner de tout ce qui représentait mon passé. Je n’avais pas réussi à me remettre de la mort de maman et être la fille d’un haut fonctionnaire n’arrangeait pas mes relations avec mes collègues et supérieurs. C’est pour cela que j’ai pris le nom de jeune fille de maman. Quand on m’a proposé une mutation ici, j’ai sauté sur l’occasion, c’était une chance de recommencer, loin de tout ce qui faisait mon passé. Même si c’était avec ces "foutus Américains", comme tu les appelais. Eh bien sache que ces Américains, si détestables, se sont montrés plus que courtois avec moi. Ils formaient, ensemble, une famille et moi, l’étrangère, l’ennemie de leur pays, ils m’ont acceptée dans leur famille et pour la première fois depuis longtemps, je vivais.

- Je ne vois pas le rapport avec nous.

- Tu ne vois pas le rapport ?! Il ne voit pas le rapport ! Tu sais que quelque temps après mon arrivé ici, je suis tombée amoureuse d’un membre de la Tok’Ra et que je suis tombée enceinte ? Que j’ai fait une fausse couche et que mon fiancé et mort quelques temps après ?! Ho, oui ! Tu dois le savoir, cela doit être écrit dans un de tes précieux rapports ! Mais la chose que tu ne sais pas, c’est que pendant ma convalescence, c’est eux qui ont veillé sur moi !

Elle désigna SG-1 dans la salle d’embarquement.

- Tu vois le Colonel O’Neill c’est lui qui m’a portée quand j’ai été blessée. Dans ma semi-inconscience, j’ai vu son regard ! Un regard plein d’inquiétude ! Un regard qu’un père a pour sa fille ! Moi, la parfaite étrangère, il m’a veillée comme si j’étais sa fille !

- Mais je n’étais même pas là !

- Mais c’est ce que je te reproche ! Cela aurait été facile pour toi de venir me voir pendant ma convalescence ! Ou étais-tu ?!

- J’étais…

- Tu le vois, lui ?! Il s’appelle Teal’C, il n’est pas né sur ce monde et il y a quelque mois encore, il ne me connaissait pas ! Venant de sa part j’aurais compris qu’il ne se soucie pas de moi ! Mais non, il est venu me voir pendant mon hospitalisation, il m’a parlé, m’a réconforté et pris la main ! Un geste pourtant simple et rempli d’une quantité d’émotions que tu es incapable d’exprimer !

Le ministre ne savait plus que dire.

- Daniel Jackson, c’est le nom de celui qui m’a empêchée de partir d’ici et sans doute de mettre fin à mes jours ! Ce n’était pas son rôle, mais le tien ! Mais tu n’étais pas là ! Tu n’es jamais là ! Par de là cette vitre, dans cette salle, je vois un père, une mère, des frères et une sœur ! Ma famille ! En face de moi, je ne vois qu’un parfait inconnu…

Natalia quitta la pièce en grandes enjambées laissant un père déboussolé par cette avalanche de révélations…

 

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Quelques instants auparavant, dans la salle d’embarquement :

- Alors, qu’est-ce que nous pouvons pour vous ? Demanda Jack à l’Asgard.

- Il y a quelques unes de vos heures, nous avons perdu tout contact avec un vaisseau d’exploration Asgard qui évoluait dans ce secteur de la galaxie.

- Il a été abattu ?

- Non, ses dernières communications font part d’une défaillance technique dans le système de propulsion.

- Ah parce que vous aussi vous tombez en panne ?

- Colonel !

- Pour reprendre une de vos expressions : Nul n’est parfait.

- Vous me rassurez…

- Pas moi… Rajouta Rachel.

- Capitaine !

- Je vous en prie, continuez.

- Le vaisseau s’est écrasé sur une planète qui est accessible par la Porte des Étoiles. Nous vous serions reconnaissants si vous pouviez effectuer une mission de secours.

- Heu… Attendez, j’ai du mal à vous suivre, qu’est-ce que vous voulez que nous fassions exactement ? Nous n’avons aucune connaissance en biologie Asgard, tout comme nos connaissances techniques restent très limitées pour ce genre d’opération. Questionna Sam.

- Et pourquoi n’utilisez-vous pas un de vos vaisseaux pour effectuer cette mission ? Rajouta Teal’C.

- Bonne question Teal’C. C’est vrai, quoi. Ce n’est pas que nous ne voulions pas vous rendre service, mais bon…

- Aucun appareil Asgard n’est disponible pour le moment, moi-même je dois aller rejoindre mes semblables au plus vite.

- Les Réplicateurs ?

- En effet.

- D’accord. Nous allons sur cette planète, nous trouvons ce qui reste du vaisseau et de son équipage. Et qu’est-ce que nous sommes sensés faire ensuite ?

- Normalement, le seul membre d’équipage du vaisseau aura dû avoir le temps de se réfugier dans l’unité de secours. Il s’agit d’un système de soins et de survie qui peut être autonome du reste du vaisseau.

- D’accord, je vois de quoi vous parlez. Expliqua Sam.

- Ha bon ?

- Mais oui, souviens-toi. C’est l’espèce de sarcophage où Thor s’était placé quand son vaisseau était infecté par les Réplicateurs.

- Ha ! Ça…

- Et pour ce qui est de l’épave ? Demanda Hammond.

- Normalement, en cas de problème comme celui là, tous les vaisseaux Asgards activent un dispositif qui détruit tous les composants qui représentent le fondement de notre technologie. Cela évite que notre science tombe entre de mauvaises mains.

- Pratique.

- En effet. Mais il se peut que ce dispositif, n’ait pas fonctionné correctement. Nous vous serions gré si vous pouviez régler aussi ce problème.

- Quelques charges de C-4 bien placées devraient faire l’affaire.

- Je suis d’accord avec Teal’C.

- Très bien, dans ce cas là, vous pouvez compter sur nous.

- Merci Général Hammond. Je me suis permis de transférer les coordonnées de la planète sur vos ordinateurs. Je vous souhaite bonne chance. Et à très bientôt.

Un rayon de lumière fit disparaître le "petit gris".

- Prévenez le docteur Jackson et le Capitaine Romanov. SG-1 partira dès que vous serez tous prêts.

- A vos ordres mon Général.

 

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Une demi-heure plus tard :

Le Colonel O’Neill, les Capitaines O’Neill et Romanov, Teal’C ainsi que le docteur Jackson attendaient devant la porte que le robot sonde qui les avait précédés confirme que la voie était libre.

- Vous pouvez y aller SG-1. Ordonna Hammond, de la salle de contrôle.

Jack et Rachel firent un petit signe d’adieu à Sam, assise derrière le pupitre de contrôle.

Les cinq membres de l’équipe franchirent la porte.

De l’autre côté, nos cinq explorateurs se retrouvèrent dans une forêt de sapins.

- Eh bien au moins le décor ne nous changera pas trop…

- Rachel, par où allons-nous ?

- D’après mon détecteur, plein sud. Nous y serons dans dix kilomètres.

- Eh bien, en avant, joyeuse troupe.

Et SG-1 se mit en route.

 

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SG-C, une heure plus tard.

Jonas Quinn traversait les couloirs au pas de course. L’alarme retentissait dans toute la base. Au passage il faillit percuter Aris Bok, qui lui aussi se rendait dans la salle de contrôle. Sur place Hammond et Sam étaient déjà présents.

- Que se passe-t-il ?

- Une arrivée non programmée. Expliqua Sam.

- Mon Général, nous recevons le code de Brat’ac.

- Ouvrez l’iris Sergent.

- A vos ordres.

Le sous-officier obéit et le cercle de métal laissa place à la flaque bleue. Par précaution les hommes en faction dans la salle pointèrent leur armes vers la Porte des Étoiles.

Plusieurs secondes passèrent avant qu’une forme apparaisse. La jeune femme noire qui apparut se jeta sur le sol. Quelques tirs de lance Jaffa l’accompagnèrent et vinrent s’écraser sur le mur opposé.

- Fermez l’iris ! Ordonna Hammond.

Le Sergent écrasa le bouton de fermeture et la protection de titane reprit sa place. Plusieurs impacts se firent entendre sur l’iris. Sans doute des Jaffas un peu trop téméraires.

- C’est Kal’Auc ! S’exclama Sam.

- Qui ? Demanda Jonas.

- Une amie. Expliqua Aris.

- Ha ?

- Une équipe médicale en salle d’embarquement. Appela Hammond au micro.

Le quatuor se rendit en salle d’embarquement.

- Baissez vos armes. Ordonna Sam aux militaires.

Ceux ci hésitèrent.

- Faites ce qu’elle dit.

Sous l’ordre de leur Général, les soldats s’exécutèrent.

Sam et les trois hommes s’approchèrent de la Jaffa. Celle-ci s’était redressée et était assise sur la passerelle d’accès de la porte. Elle avait posé son arme à côté d’elle et massait les parties douloureuses de son corps.

- Kal’Auc, est-ce que ça va ?

- Je vais bien Samantha Carter. J’ai subi pire.

A ce moment là l’équipe médicale fit son entrée. L’absence du docteur Frasier avait considérablement diminué leur rapidité d’intervention.

- Comment avez-vous eu ce transmetteur et ce code ? Interrogea Hammond.

- C’est maître Brat’ac lui-même qui m’a appris le fonctionnement de cette machine Tauri.

- Et pourquoi n’est-il pas là ?

- Maître Brat’ac avait d’autres tâches à accomplir c’est pour cela qu’il m’a chargée d’effectuer cette mission.

Les médecins s’approchèrent de Kal’Auc pour lui prodiguer des soins mais celle-ci fit un geste pour les repousser.

- Be’nial ! Je ne suis pas une Chal’tii !

- Ils veulent juste vous aider.

- Ce ne sera pas utile. Mon symbiote va me remettre sur pied rapidement. Ce ne sont que des blessures superficielles.

Hammond fit un signe au médecin qu’il pouvait se retirer.

- Quelle était votre mission ? Je suppose que cela a un rapport avec nous sinon vous ne seriez pas là.

- Qui êtes-vous ?

- Ho, pardon. Jonas Quinn. Enchanté.

Jonas lui tendit la main. Elle se contenta de le dévisager.

- Hum…

- Le bruit courrait parmi les Jaffas qu’un Goa’uld du nom d’Hadès complotait contre votre monde. Sur les instructions de Maître Brat’ac je me suis infiltrée dans l’entourage du faux dieu. Il m’a fallu plusieurs semaines pour réussir à l’approcher mais le résultat fut fructueux. Il y a quelques minutes, je l’ai surpris en pleine discussion avec un membre de la race des Asgards…

- Quoi !

- Vous êtes sure ?!

- Certaine. Il était question de tendre un piège à ceux de SG-1 par le biais de la confiance que portent les Tauri aux Asgards. Je n’ai malheureusement pas eu le temps d’en apprendre plus. J’ai été découverte et j’ai dû fuir. Grâce à l’appareil que m’a confié Maître Brat’ac je suis venue ici directement. Vous devez vous tenir prêts à recevoir la visite des Asgards.

Il y eut un silence dans la salle. Des regards s’échangèrent.

- Quoi ? Que se passe-t-il ?

- Il y a un peu plus d’une heure, un Asgard est venu nous demander de l’aide pour une mission de sauvetage. SG-1 y est allé.

- Gol’nok ! Alors ils sont soit morts, soit prisonniers.

- Espérons la seconde solution.

- Mon Général, je demande à faire partie de la mission de secours ! S’exclama Sam.

- J’en serai. Rajouta Aris.

- Moi aussi ! Lança Jonas.

- Je suis responsable. Je serai des vôtres.

- Du calme messieurs-dames. Avant tout, essayons de rentrer en communication avec SG-1. Après nous aviserons.

- Ça va aller ? Vous pouvez marcher ? Demanda Jonas à la Jaffa.

- Je vous l’ai dit, ce ne sont que des blessures superficielles !

- Dé…désolé…

Ils se rendirent donc à la salle de commande.

- Sergent ouvrez la porte sur les coordonnées de la planète où est parti SG-1.

- Bien mon Général.

- J’arrive pas à croire que les Asgards aient pu faire ça.

- Il doit s’agir d’une sorte de faction rebelle.

- Leur fanatique local ?

- Possible.

- Et vous ne pensez pas qu’ils peuvent faire comme les Tolans ? Pactiser avec l’ennemi car celui-ci est devenu trop fort pour eux ?

- C’est… ! Commença Sam.

- Envisageable. Finit Hammond.

- Mon Général, vous ne croyez pas que… ?

- Je ne crois rien du tout, mais je tiens compte de toutes les possibilités. Et celle-ci en fait partie que cela vous plaise ou non.

Sam ne répondit rien.

La porte s’ouvrit. Hammond prit le micro.

- Nous sommes reliés avec la sonde, de l’autre côté de la Porte mon Général.

- SG-1, ici le Général Hammond, me recevez-vous ? Répondez. A vous.

- …

- Je répète. SG-1 ici le SG-C, répondez si vous m’entendez.

 

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Pendant ce temps, SG-1 :

Jack fut le dernier à rentrer dans la cellule. Il reçut un coup dans le dos de la part d’un des Jaffas qui l’escortait, pour lui faire accélérer le pas.

- Ils ne sont que quatre. Où est la femme aux cheveux marrons, celle qu’ils appellent Romanov ?

- C’est-à-dire monseigneur… Elle nous a échappé.

- Incapable !

Le Goa’uld répondant au nom d’Hadès activa son gant et le pauvre Jaffa traversa toute la pièce et alla s’empaler sur des sortes de pointes qui ornaient le mur.

- Trouvez-la moi et ramenez-la moi. Et je la veux vivante !

- Ou…oui, monseigneur.

Terrifiés, les Jaffas sortirent de la pièce.

Seul le bouclier d’énergie qui isolait la cellule séparait SG-1 du Goa’uld.

- Alors comme ça c’est Hadès, votre petit nom. Et vous faites quoi dans la vie, hormis terroriser et assassiner les Jaffas ?

- C’est le dieu des Enfers chez les Grecs, Jack.

- Hooo ! Vous devez être infernal comme type. Se moqua Jack.

- Diabolique, même. Compléta Rachel.

- Silence ! Vous parlerez quand je vous le dirai !

- Ce n’est même pas un Grand-maître, O’Neill.

- Je sais Teal’C, il est tellement nul que ses semblables l’ont mis à la porte.

Excédé par l’insolence de ses prisonniers, Hadès activa une des fonctions de son bracelet. Le résultat ne se fit pas attendre : toute la cellule de SG-1 fut parcourue par des éclairs bleus. Nos amis eurent l’impression d’avoir mis les doigts dans une prise électrique.

- Haaa, bon sang ! Ça fait mal !

- Je crois que c’est le but.

- Sans blague, Rachel.

- Si vous vous taisiez avant qu’il ait envie de remettre ça. Fit remarquer Daniel.

Le Goa’uld s’apprêta à refaire le même geste quand une voix l’arrêta :

- Allons, allons. N’abîmez donc pas nos spécimens.

- Spécimens ?

Un petite être gris bien familier sortit de l’ombre.

- Vous !

- Moi.

- Loki !

- Loki ?

- C’est son nom Daniel Jackson.

- En effet, c’est mon nom.

- Attendez, nous sommes là, parce que Loki nous l'a demandé ?!

- En effet, Daniel Jackson.

- Ouais, et il a de la chance que je ne puisse pas mettre mes mains autour de son petit cou gris, sinon…

- Loki…

- Vous les humains vous êtes… distrayants.

- Distrayants !

- Loki…

- Daniel ! Vous allez arrêter à la fin ! Qu’est-ce vous avez à répéter ce nom ?!

- C’est… vous êtes LE Loki ?

L’Asgard ne put s’empêcher d’émettre un petit rire, ce qui surprit les humains et le Jaffa.

- En effet, docteur Jackson.

- Daniel ?

- Jack…. Pourquoi ne m’avez vous pas donné le nom de cet Asgard avant ?

- Quel rapport ?! Répondit Jack, excédé.

- Dans la mythologie Scandinave, Loki est le dieu de la fourberie, de la tromperie, du mensonge….

- D’accord c’est le vilain petit canard de la famille.

- C’est aussi un traître qui sera responsable de Ragnarok.

- Ragnarok ?

- La mort des dieux d’Asgard.

- Et c’est maintenant que vous nous dites cela ?!

- Quoi ?! S’insurgea Daniel.

L’Asgard et le Goa’uld se détachèrent de la conversation des prisonniers.

- Il y en manque une. Où est-elle ?

- Mes Jaffas la cherchent encore.

- Je vois. Eh bien, si par miracle ils la trouvent, fais-la moi livrer. J’emmène la blonde et le scientifique. Et comme convenu, je vous laisse le Tok’Ra et le traître Jaffa.

- Parfait.

 

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Salle d’embarquement, SG-C :

Samantha était satisfaite que se soit SG-7 qui fut désigné pour les accompagner dans leur mission de sauvetage. L’équipe du Major Rockwel était aussi ancienne que SG-1 et s’était sortie de situations toutes aussi délicates que celles de ses ex partenaires. Il fallait bien cela pour accompagner un détachement aussi hétéroclite que son équipe : Une Jaffa dont on ne savait rien ou presque, un extra-terrestre plus habitué aux bibliothèques qu’aux missions de terrain, un ancien chasseur de primes galactique dépendant de drogue et enfin, elle-même, une ancienne militaire devenue scientifique civile et Tok’Ra de surcroît. Bref une vraie partie de plaisir en perspective…

SG-4 franchit la porte et celle-ci se referma. L’équipe était chargée de prendre contact avec Thor et les siens dans le but de mettre les choses au clair au sujet de ce Loki. Les renseignements qu’avait obtenus Jonas Quinn sur le dit personnage ne présentait rien de bon pour l’avenir de SG-1.

Sam fut tirée de ses pensées par l’ouverture du vortex. Tout le monde leva la tête en direction de la salle de contrôle. Ils espéraient que les images du robot-sonde, de l’autre côté de la Porte, indiqueraient que la voie était libre.

- Équipe de sauvetage, vous pouvez y aller. Annonça Hammond. Bonne chance.

- En avant. Ordonna le Major Rockwel.

Lui et ses hommes franchirent la Porte des Étoiles.

- Jonas, vous ne vous écartez pas d’Aris, compris ? Je ne veux pas que nous soyons obligés de mettre en place une autre équipe de secours pour vous.

- Ne vous en faites pas, docteur Carter, je serai à la hauteur… Et si vous me le permettez, je trouve que vous parlez de plus en plus comme votre mari.

- Avancez au lieu de dire des bêtises.

Le quatuor franchit à son tour la Porte. De l’autre côté, SG-7 avait déjà sécurisé l’endroit.

- Major Rockwel ?

- Rien dans le périmètre de vue et aucun contact radio avec SG-1.

- Très bien, alors nous avançons prudemment en gardant les distances de sécurité. Silence, sauf si nécessaire.

Sam commençait à retrouver ses réflexes de militaires. Malgré le statut de civil de cette dernière, le Major Rockwel et ses hommes savaient parfaitement que le docteur Carter avait les capacités à diriger cette mission, ce qu’elle faisait et ils l’acceptaient.

L‘équipe commença à avancer dans le bois de sapins.

Après un quart d’heure de marche silencieuse, un des hommes de SG-7 leva le bras, le poing fermé. A ce signal tout le monde s’arrêta et se mit à couvert. Exception faite de Jonas qui dut être tiré par Aris assez violemment, ce qui eut pour résultat de l’étaler sur le sol humide de la forêt. Par gestuelles, le soldat fit comprendre à ses partenaires qu’il avait aperçu quelqu’un à quelques mètres de là, et que ce quelqu’un se déplaçait furtivement. Sur les ordres du Major l’équipe commença à se déployer en tenaille pour encercler leur cible.

Aris et Jonas, sur les consignes de Sam étaient restés à leur position. De sa cachette, Quinn fut le seul à voir une autre ombre qui se déplaçait sur le coté et qui avait échappé à la surveillance des militaires. Jonas n’était pas militaire, ni même soldat mais il avait beaucoup lu les œuvre de grands généraux de l’histoire humaine. Et d’après lui et ses lectures, cela ressemblait nettement à une embuscade. Il tapota sur l’épaule d’Aris pour l’avertir de ce qu’il avait vu, mais il réalisa que le temps qu’il fasse comprendre par gestes ce qu’il avait vu, il serait trop tard. Il prit donc la décision de tenter, lui-même, d’intercepter l’intercepteur (!). Quand Aris Bok vit le mouvement de Jonas, il tenta de lui faire des signes et des appels muets pour l’ordonner de rester en place. Voyant que son partenaire n’en avait que faire, il jura mentalement et se mit à le suivre.

SG-7, Carter et Kal’Auc étaient en train de finir leur approche quand un bruit attira l’attention du Lieutenant Mendoza, dans son champ de vison le plus extrême. Il aperçut trois personnes qu’il identifia très rapidement comme des Jaffas.

- C’est un piège ! Hurla t-il.

Et alors le piégeur devient le piégé. Une demi-douzaine de Jaffas sortirent de derrière les arbres et encerclèrent l’équipe. En un instant la paisible forêt se changea en champ de bataille. Bien que plus nombreux, les humains se retrouvèrent encerclés et malgré la protection des arbres, ils risquaient de vite avoir des problèmes. Heureusement pour eux, les Jaffas restaient de bien piètres tireurs et jusqu’à présent aucun de leurs tirs n’avaient fait mouche.

Les Tauris prirent l’avantage quand Jonas et Aris Bok passèrent par derrière d'un des côtés ennemis et neutralisèrent à coup de Zat’ trois des six assaillants. Après cela, surclassés, les trois Jaffas restants, ne purent que suivre le chemin de leurs camarades. Restait celui qui avait servi d’appât pour nos amis. Le problème fut vite résolu quand le Jaffa en question sortit de derrière son arbre et s’écroula sur le sol. Derrière lui apparut le Capitaine Romanov.

- Natalia, vous allez bien ? S’inquiéta Sam.

- Ça va merci. Ça fait déjà un petit moment que je joue à cache-cache avec ces types. Heureusement que vous arriviez parce que je crois que j’allais perdre.

- Salutations Natalia Romanov.

- Tiens ! Salut Kal’Auc, ça faisait longtemps. Jonas. Aris. Major. Et les autres…

- Capitaine.

- Natalia, où sont Jack et les autres?

- Aux mains des Goa’ulds. C’était un piège.

- Nous savons. Mais nous l’avons appris un peu tard.

- Alors vous pourrez peut-être m’expliquer ce qu’il se passe ?

- En cours de route. Vous savez ou ils sont enfermés ?

- Ils ont été emmenés dans un vaisseau-mère à quelques kilomètres d’ici. Par contre, j’ignore pourquoi il n’a pas encore quitté la planète.

- Il attend peut-être son allié Asgard ? Suggéra le Major.

- Quoi ?!

- Nous allons vous expliquer. Mettons-nous en route, le temps presse.

 

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Vaisseau Goa’uld, quelques temps après :

- Monseigneur !

- Qu’y a-t-il ?!

- Des guerriers de la Tauri se sont infiltrés dans le vaisseau.

- Quoi ! Mais qu’attendez-vous pour les repousser ?!

- Nous nous y efforçons monseigneur, mais…

- Tuez-les ! Ou sinon, craignez mon courroux !

- Ou…oui, monseigneur.

Le Jaffa sortit de la pièce.

- Vu l’efficacité de vos Jaffas, je vais me retirer avec mes prisonniers. Je vous recontacterai.

L’Asgard sortit de la pièce.

- Stupide vermine. Je te ferai ravaler ton insolence.

 

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Cellule du Vaisseau.

- C’est son demi-frère.

- Mmm ?

- Loki, c’est le demi-frère de Thor.

- La ressemblance n’était pas frappante…

- Enfin, du moins dans la mythologie nordique.

- Vous pensez que ce n’est pas le cas ici, Daniel Jackson ?

- Eh bien, j’ai déjà remarqué quelques variantes.

- Du genre ?

- Heimdall, par exemple…

- Daniel, allez au fait.

- C’est censé être un grand barbu. Vous savez le genre viril et sûr de sa personne…

- J’ai souvenir que notre Heimdall avait une voix plutôt… féminine.

- C’est bien ce que je disais, il y a des variantes…

- C’est vrai qu’à part leurs voix, ce n’est pas facile de savoir leur genre…

- Nous n’en avons pas. Répondit Loki.

- Tiens, voilà notre geôlier.

- Vous disiez ? Vous… vous n’avez pas de…genre.

- En effet docteur Jackson, nous nous adaptons suivant nos besoins ou nos envies. Ou plutôt nous nous adaptions…

- Est-ce qu’il essaye de nous faire comprendre ce que qu’il me semble avoir compris ? Demanda Jack.

- Ils sont hermaphrodites… Murmura Rachel.

- Oulala… Je ne regarderai plus jamais Thor pareil…

- Que comptez-vous faire de nous ? Demanda Teal’C.

- De vous ? Absolument rien. Je vais me contenter d’emmener le Capitaine et le docteur. Vous deux, je vous laisse entre les mains du Goa’uld. Vous n’êtes d’aucune utilité.

Une explosion secoua le vaisseau.

- Eh bien, il me semble que je devrai me passer de mon troisième spécimen.

Deux rayons d’énergie firent disparaître Rachel et Daniel.

- Rachel ! S’écria Jack. Je vous préviens, si vous lui faites du mal je vous tuerais de mes propres mains !

L’Asgard disparut à son tour.

Quelques minutes plus tard, arrivèrent deux des membres de SG-7 accompagnés de Sam, Natalia et Kal’Auc.

- Jack ! Teal’C ! Est-ce que ça va ? Et où sont Rachel et Daniel ?

- Emmenés par Loki.

Sam trafiqua l’interrupteur de la cellule, ce qui eut pour résultat de faire disparaître le champ de force qui isolait Jack et Teal’C.

Teal’C s’inclina légèrement en guise de salut pour Kal’Auc ; celle-ci fit de même mais baissa les yeux comme si elle était gênée par la présence du Jaffa. Petit détail que Natalia ne manqua pas de remarquer.

- Qu'en est-il du seigneur des lieux ?

- Nous l’avons laissé entre les mains de Jonas, d’Aris et du reste de SG-7.

- Quoi ?

 

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Dans une autre partie du vaisseau :

Dans un dernier râle, Hadès s’effondra sur le sol. La barre de métal dont venait se servir Aris Bok pour le terrasser, toujours plantée dans l’estomac du Goa’uld, était dressée comme un symbole de victoire. L’ancien chasseur de primes essuya du revers de sa manche le filet de sang qui s’échappait de sa bouche endolorie par les coups de son adversaire.

Privé de leur maître, les Jaffas à tête de Cerbère, déposèrent les armes.

Les bruits de pas de course qui arrivaient dans le couloir derrière eux, firent pivoter les membres de SG-7 ainsi que Jonas Quinn, prêt à repousser de nouveaux adversaires. A leur grand soulagement ce fut leurs partenaires qui apparurent dans la pièce.

- C’est pas vrai ! S’exclama Jack, à la vue du cadavre du Goa’uld. Vous ne pouviez pas le garder en vie.

- Désolé Colonel O’Neill. Ironisa Aris. Mais il n’était pas très coopératif.

- Je vous assure que nous avons essayé de l’avoir vivant, mon Colonel. Expliqua le Major Rockwel.

Tout en disant cela, l’officier retira son couteau planté dans la main gauche du Goa’uld.

- O’Neill ! Appela Teal’C. Celui-là pourra nous renseigner. Il s’agit du navigateur de ce vaisseau-mère.

Jack attrapa au col le Jaffa :

- Si vous attrapiez le Capitaine Romanov, vous deviez la livrer à l’Asgard. Où est-ce ?

- Je ne sais pas.

- Je te préviens, je suis extrêmement énervé ! Cria Lamtash, tout en faisant briller ses yeux.

- Tout ce que je connais, monseigneur, c’est les coordonnées spatiales. Répondit le Jaffa, terrifié. Elles sont dans l’ordinateur de bord.

- Colonel O’Neill que comptez-vous faire ?

- Rockwel, vous et votre équipe vous retournez au SG-C, faire un rapport à Hammond. Au passage vous embarquez avec vous les Jaffas de ce vaisseau. Nous les rapatrierons plus tard.

- Et vous mon Colonel ?

- Je vais chercher ma fille.

- Nous allons chercher notre fille ! Rajouta Sam.

- Oui. Nous tous ! Rajouta Romanov.

Les deux soldats échangèrent un regard qui en disait long sur leur sens de la famille.

- Aris, Jonas, merci de votre aide. Rentrez avec SG-7. Vous aussi Kal’Auc.

- Personnellement, j’aime savoir comme les histoires finissent. Expliqua Aris.

- Colonel, je sais que je suis un piètre combattant, mais je suis sûr que je peux vous être utile. Laissez-moi venir.

Sam posa la main sur l’épaule de son mari. Celui-ci tourna la tête vers elle. Elle fit un oui de la tête.

- Très bien. Essayez de ne pas vous faire tuer.

- Merci et… merci.

Jack regarda Kal’Auc. Celle-ci portait un regard vexé sur O’Neill.

- Un Jaffa n’abandonne jamais un combat avant sa fin. Expliqua Teal’C.

- C’est vrai j’aurais dû m’en souvenir… désolé. Vous aussi essayez de ne pas vous faire tuer.

- Dans ce cas là j’éviterai de vous suivre de trop près… Répliqua la Jaffa.

 

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Vaisseau de Loki :

Rachel et Daniel étaient enfermés dans une pièce. Daniel était assis sur le sol froid, alors que Rachel tournait comme un lion en cage.

- J’aimerais bien que l’on m’explique, ce que tout cela signifie ! A quoi jouent les Asgards ?

- A mon avis, il doit agir seul ou avec une poignés d’alliés.

- Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?

- Loki, n’est pas connu pour avoir beaucoup d’amis.

- Ce sont des légendes Daniel. Rien que des légendes.

- Mais la plupart des légendes comprennent une part de vérité.

- Et…. Attention, on vient.

Les deux amis se turent à l’arrivée de l’Asgard. Daniel se leva.

- J’espère que vous êtes bien installés.

- Parfait. Mais le service laisse à désirer ! Lança Rachel.

A leur grande surprise, l’extra-terrestre émit, ce qu’il leur sembla être un rire.

- Pouvons-nous savoir ce que vous nous voulez ?

- C’est vrai ça. Pourquoi nous et pas le reste de l’équipe ?

- Je n’ai que faire d’un simple Jaffa et d’un vulgaire Tok’Ra. Vous par contre êtes beaucoup plus intéressants.

- Ha bon ?

- Un Nexus vivant et un humain qui a subi une Ascension. Deux pièces de choix.

- Et bien désolée de vous décevoir, mais je suis incapable d’utiliser une seule parcelle des pouvoirs que je suis sensée posséder. Répliqua Rachel.

- Et pour ma part je n’ai aucun souvenir de mon Ascension.

- Qu’importe. Vos cerveaux et vos corps gardent forcément des traces de ces évènements. Je suis sûr que votre dissection sera intéressante.

- Dissection ?

- Nous allons bientôt arriver à mon laboratoire. D’ici là, reposez-vous. J’aime quand mes sujets sont en forme.

- Génial…

 

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Hyper-espace :

Le vaisseau-mère Goa’uld avançait à plus de deux fois la vitesse de la lumière. Il était escorté par trois navires Asgards, dont celui de Thor. Celui-ci était en communication avec les membres de SG-1.

- … Et à cause de ses propos et ses méthodes qui bafouaient nos lois, Loki fut banni à tout jamais de nos mondes.

- Donc si je comprends bien, Rachel et Daniel sont dans les mains du scientifique fou Asgard, qui a été mis à la porte parce qu’il ne s’embêtait pas avec des considérations morales ?

- C’est exact, O’Neill.

- Pff…

- Pourquoi ne l’avez-vous pas enfermé ? Demanda Aris Bok.

- Nous n’appliquons pas ce genre de châtiments. Nous pensons que tous les individus sont libres de jouir de leur liberté.

- Mais vous n’auriez pas pu faire un cas exceptionnel ? Je veux dire, sur Terre, les criminels perdent leur droit à la liberté.

- Nous ne fonctionnons pas comme cela, docteur Carter. Nous pensions qu’un long exil l’aurait fait changer.

- Je crois que c’est raté.

- Je le crains, en effet.

- Que pouvez-vous nous dire de la planète où se trouve Loki ? Demanda Teal’C.

- Il ne s’agit pas d’une planète…

 

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Dans une autre partie du vaisseau :

Le Capitaine Romanov déambulait dans les couloirs à la recherche de… :

- Kal’Auc ! appela-t-elle.

- Natalia Romanov ?

- Je vous cherchais.

- Il semble que vous m’avez trouvée.

- Que faites-vous ?

- Je vérifiais si des Jaffas ennemis n’étaient pas restés à bord. Vu la nature de notre mission, nous ne pouvons pas nous permettre d’être imprudents.

- Je vois. Et vous avez trouvez quelqu’un ?

- Non.

- Ha ?

- Que puis-je pour vous ? Je ne pense pas que vous êtes venue me voir pour savoir ce que je faisais.

- Heu… Eh bien, en fait… Non. J’ai une question à vous poser.

- Je vous écoute.

- Qu’est-ce qu’il y a entre Teal’C et vous?

La Jaffa arrêta de marcher.

- Je ne comprends pas votre question. Que voulez-vous dire ?

- C’est simple, quel lien vous unit ?

- Les subtilités de votre langue doivent m’échapper. Je ne vous comprends pas.

- Ho, moi je pense que si. Ne vous faites pas passer pour plus bête que vous ne l’êtes. J’ai parfaitement vu le regard que vous lui portiez et la façon dont vous réagissez quand vous lui parlez. Si vous étiez née sur ma planète, je dirais que vous êtes une collégienne intimidée par un professeur.

- Vos paroles n’ont pas de sens pour moi.

Les deux femmes se regardèrent fixement. Natalia cherchant la vérité dans les yeux de Kal’Auc.

- Très bien, je vais vous laisser, dans ce cas là.

Natalia fit demi-tour et avança de quelques pas. Puis elle s’arrêta de nouveau et regarda par-dessus son épaule.

- En tous cas, vous avez les mêmes yeux tous les deux…

La Jaffa blêmit.

 

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Un peu plus tard :

Rachel était à présent attachée sur ce qui lui semblait être une sorte de table d’opération. D’épaisses courroies de métal l’empêchaient de bouger quoi que ce soit, y compris la tête. Une forte lumière venue du plafond aveuglait la jeune femme.

Malgré tous ses efforts, elle était incapable de bouger d’un centimètre.

Une porte s’ouvrit et Loki rentra avec la démarche bien spécifique à sa race.

- Bien puisque vous êtes prête nous allons pouvoir commencer.

- Espèce de…

- Allons, allons. Pas de grossièretés entre personnes bien élevées.

- Qu’allez-vous faire ?

- Je vais commencer par examiner votre cerveau. Je suis sûr que je vais y faire des découvertes surprenantes. J’en suis tout excité ! …Ça risque de vous faire mal, j’en suis désolé… En fait non, je n’en ai rien à faire… Vous pouvez crier si vous voulez, cela ne me dérangera pas.

- Je ne vous ferai pas ce plaisir.

- Ils disent tous cela…

Loki mit l’étrange machinerie qui se trouvait dans la pièce en marche. Un fin rayon blanc vint frapper le front de Rachel. Elle serra les dents pour ne pas crier. Pendant trois minutes et douze secondes, elle tint bon. Et puis, la douleur devenue trop forte…

Ailleurs, Daniel plongé dans ses pensées, leva la tête. Les cris de Rachel arrivèrent jusqu'à lui. Jamais il n’avait eu souvenir d’avoir entendu quelqu’un crier ainsi…

 

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A l’extérieur dans l’espace :

Les quatre vaisseaux sortirent de l’hyperespace. Juste en face d’eux se trouvait une immense station spatiale.

- Thor n’avait pas exagéré, c’est gigantesque !

- O’Neill, si nous restons ici, nous allons être anéantis par les armes de cette station. Les boucliers de ce vaisseau sont sans effet contre les armes Asgards.

Soudain de nombreux voyants se mirent à clignoter sur le tableau de bord.

- Que se passe-t-il ? Demanda Jonas.

- Nous sommes accrochés. Expliqua Natalia. Ses armes sont braqués sur nous.

- C’est exact Capitaine Romanov. Confirma Teal’C surpris de sa connaissance des vaisseaux Goa’ulds.

- Colonel O’Neill. Avez-vous une brillante idée pour nous sortir de là ? Demanda Aris Bok.

- Je suis ouvert à toutes suggestions.

- Il nous faudrait une idée stupide. Comme cela, l’Asgard ne s’y attendrait pas.

Jack eut un flash.

- Jonas vous êtes génial !

- Ha bon ?

- Que tout le monde s’accroche à quelque chose, ça risque de secouer.

Jack fit avancer l’appareil. Geste salutaire qui leur permit de ne pas être pulvérisé par la salve de tirs de la station. L’appareil ne fut qu’endommagé.

- Jack, qu’est-ce que tu fais ? Demanda sa femme.

- Un truc très bête !

- C’est bien ce qui me fait peur !

L’appareil avançait droit sur la base de Loki.

- Colonel O’ Neill vous êtes dingue !

- Au contraire Aris Bok je crois qu’il a trouvé la seule possibilité qu’il nous reste. Expliqua Teal’C.

- Mais nous allons nous écraser sur les boucliers de la station. Les tirs des Asgards n’arrivent pas à les endommager… Rétorqua Jonas.

A la grande surprise de la plupart des passagers du vaisseau Goa’uld, ce dernier ne sembla rencontrer aucune résistance de la part des boucliers.

- J’en étais sûr. Jamais aucun Asgard n’aurait pensé qu’un vaisseau tenterait de l’éperonner. Leur bouclier n’arrête que les tirs d’énergie pas la matière ! Maintenant il faut espérer que les Goa’ulds construisent plus solide que les Asgards. Accrochez-vous ! Ça vas secouer !

Et le petit vaisseau Goa’uld éventra la majestueuse station, pénétrant dans ses flancs…

 

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Au cœur de la station :

Tout l’édifice trembla quand l’appareil Goa’uld le percuta.

- Il semble que vos amis ont non seulement réussi à me retrouver mais en plus ils ont réussi à pénétrer dans ma demeure. De toute façon cela n’a pas d’importance, les systèmes de défense intérieurs vont vite me débarrasser d’eux.

Rachel n’entendait pas ce que Loki lui disait. La douleur était intenable. Elle avait l’impression que son cerveau allait exploser. Cela devait arrêter. A tout prix !

- Voyons voir… Quels sont les premiers résultats ?

Loki se retourna pour contempler ses appareils. Il ne lut dessus rien d’intéressant, pour l’instant. Peut-être devait-il augmenter l’intensité du rayon ? Cela pouvait être intéressant, même si le sujet risquait de mourir plus vite que prévu.

Il se retourna. Quelle surprise ce fut pour lui quand il vit que tout le corps de Rachel était parcouru par des sortes de décharges électriques blanches, dont l’intensité et la quantité ne faisaient que s’accroître.

L’Asgard jeta un nouveau coup d’œil à ses appareils et les résultats qu’il y lut ne sembla pas le satisfaire. Regardant une fois encore son cobaye, l’Asgard put voir que les éclairs qui parcouraient la jeune fille, partaient d’elle et allaient frapper les divers appareils de la salle les faisant exploser.

Conscient que l’endroit devenait dangereux pour lui l’Asgard s’éclipsa aussi vite que ses petites jambes le lui permettaient.

A peine avait-il quitté son laboratoire que Rachel ouvrit les yeux. Ceux-ci avaient laissé place à une immense lumière blanche, aveuglante.

Et puis ce fut la dévastation…

 

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Quelques minutes plus tard :

 

SG-1 arpentait les ruines de ce qui fut sans doute la zone scientifique de la station. L’explosion provoquée par Rachel avait fait de l’endroit un amas de ferrailles et de fils électriques.

Tout le monde était à l’œuvre, soulevant tous les morceaux de métal capables de cacher un corps.

- Je l’ai trouvée ! S’écria Daniel.

L ‘équipe eut vite fait de dégager les morceaux de fer qui recouvraient le Capitaine O’Neill.

- Ho mon dieu, Rachel ! C’est maman, réponds-moi, je t’en prie.

Bien mal en point et inconsciente, la jeune femme était incapable de répondre.

- J’y pense. Et le sarcophage du vaisseau ?

- Jonas Quinn a raison. C’est la seule chance du Capitaine.

- Alors qu’est-ce que nous attendons ?! S’impatienta Natalia.

- Sam, emmène-la.

- Jack, qu’allez-vous faire ?

- Tenir une promesse, Daniel.

- Je comprends…

 

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Dans une autre partie de la station :

Loki avançait aussi rapidement que possible. Maudits soient ces humains ! A cause d’eux sa plus belle réalisation était en ruine. Ils le lui paieront.

L’Asgard arriva dans la salle des navettes de secours. Il voulut ouvrir une porte mais celle-ci ne répondit pas.

- C’est inutile.

- Thor !

- Nous avons pris le contrôle de cette base.

- Je vois. J’ai donc perdu.

- En effet.

- Très bien. Et quels sont tes plans pour moi ? Me faire comparaître devant le conseil Asgard pour être banni encore un peu plus loin dans le fond de l’univers ?

- Non…

- Ho ! Alors tu as décidé peut-être de m’enfermer jusqu'à la fin de mes jours ?

- Non plus…

- Aurais-tu trouvé le courage d’en finir avec moi, une fois pour toutes ?

- Non.

- Alors, que vas-tu faire ?!

- Si cela ne concernait que des Asgards le problème ne se poserait pas. Mais comme tu t’en es pris à des humains, des Jaffas et des Tok’Ra, c’est à eux de choisir la sentence…

- Quoi ?

Loki tourna la tête sur sa droite. A contre-jour, dans l’encadrement de la porte, qu’il avait franchi quelques instants auparavant se trouvait une forme humaine. Un homme… un père rempli de colère envers le tortionnaire de sa fille.

- Thor tu ne vas pas… ?

- Adieu mon frère.

Et Thor disparut comme il était venu, dans un rayon de téléportation.

Jack fit un pas dans la pièce. Il jeta son Zat’ dans le couloir. La porte se ferma, les laissant seuls dans la pièce sombre….

 

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Dans ce qu’il restait du vaisseau Goa’uld :

Rachel se releva brutalement en inspirant à plein poumons.

- Là, c’est fini. Respire calmement.

Sa mère et Teal’C l’aidèrent à sortir du sarcophage.

- Ho, ma tête ! Qu’est-ce qu’il s’est passé ?

- De quoi te souviens-tu ?

- J’étais attachée à une table d’opération. Loki a activé ses machines, un rayon de lumière est venu me frapper au niveau du front…

Elle passa machinalement sa main sur la partie de sa tête en question.

- … Et puis plus rien. Si ce n’est une grande douleur.

- Il semble que vous ayez eu de la chance. Notre collision avec cette station l’a plus sérieusement endommagée que dans nos espérances. Cela a provoqué une explosion qui a dû détruire une bonne partie des installations.

- Oui, non seulement cela t’a libérée mais en plus cela a désactivé toutes les défenses intérieures.

- Pour une fois que la chance nous sourit… Au fait, où est Jack ?

Sam n’eu pas le temps de répondre à sa fille, qu’un rayon de lumière fit disparaître toute l’équipe.

- Thor ?

- Je suis là, docteur Jackson.

- Où est mon père ?

- Ici.

Jack fit son apparition à la sortie d'une coursive.

Les trois membres de la famille O’Neill se donnèrent une accolade commune.

- Thor, si vous nous rameniez chez nous ?

- Volontiers O’Neill. Mais avant, il reste une dernière chose à régler.

L’écran derrière l’Asgard s’alluma et l’on put voir la station spatiale. Les trois appareils firent feu. L’installation fut réduite en cendres.

- Exit Loki.

- Rentrons à la maison.

 

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SG-C :

Le septième chevron s’enclencha et le vortex se forma.

- Et saluez Brat’ac de notre part.

- Je n’y manquerai pas Colonel O’Neill. Répondit Kal’Auc.

La Jaffa monta sur la passerelle d’embarquement. Natalia l’accompagna jusqu’à la porte.

A voix basse pour ne pas être entendue par le reste de l’auditoire :

- Vous ne lui dites rien ? Demanda la jeune Russe.

- Non, le moment n’est pas encore choisi.

- Vous êtes sûre ?

- J’ai vécu presque trente ans sans connaître mon père et lui ne sait pas que j’existe. Nous ne sommes pas à quelques jours près.

- Vous savez, un père et une fille ne devraient pas vivre loin de l’autre. Surtout s’ils ont l’occasion de passer du temps ensemble. Il lui sera difficile de faire le premier pas, c’est à vous de…

Natalia s’arrêta comme si elle venait de réaliser quelque chose.

- Vous avez sans doute raison.

- Au revoir Natalia Romanov.

- Dasvidania, Kal’Auc.

La Jaffa franchit la Porte des Étoiles.

- Bon ! Puisque l’affaire est réglée. Je propose que nous allions tous manger un bout à l’extérieur. Qui est partant ?

- O.k.

- C’est bon.

- Idem ici.

- Pareil.

- D’accord.

- Aris, vous venez ?

- Pourquoi pas. Je suis curieux de connaître une autre forme de nourriture que celle de votre "mess des officiers".

- Alors, vous serez difficilement déçu…

- Romanov ?

- J’arrive, mon Colonel. J’ai juste deux ou trois affaires à régler. Je vous retrouve à la surface.

- Très bien, nous vous attendrons.

- Mon Général ?

- Sans moi, Colonel. J’ai du travail.

- Très bien. Bonne soirée, mon Général.

- Vous aussi.

Et l’équipe se dispersa.

 

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Quelques minutes après :

C’est une Natalia Romanov, habillée en civil, qui sortit de ses quartiers. Ses pas la dirigèrent dans une sorte de bureau.

Elle s’assit devant une table et décrocha le combiné du téléphone qui était posé devant elle. Elle composa un numéro sur le cadran de l’appareil. Et après quelques sonneries :

- Allô, Papa ? … C’est Natalia….

Fin de l’Épisode.